OVNI nazis / La base secrète allemande en Antarctique...
Au départ, les croyances et la mythologie nazie.
Les débuts de la recherche sur les engins à intigravitation.
Les différentes recherches menées au cours de la guerre.
Des recherches qui portèrent leurs fruits.
LES RFZ (ou la serie
mystérieuse)
Selon plusieurs sources, RFZ voudrait dire "Rund Flugzeuge", signifiant "l'avion rond", ou "Reichsflugzeuge", l'"avion
du Reich". Il y eu 6 série de RFZ, le numéro 5 pris le nom de Haunebu 1
RFZ-1 (1934)
RFZ-2 (1934)
RFZ-3 (1935)
RFZ-4 (1936)
RFZ-5 (1939 ; pris le noms de Haunebu I)
*Voir détail Haunebu I
RFZ-6 (1940)
*Flugkreisel ou V7
*Diamètre : 14.40m
*Moteur : 3 turboréacteur BMW 003
*Equipage : 2 hommes
*Premier vol : 1941
LES VRIL
VRIL I (1934)
Le Vril 1, premier de la série des " Vril " construit début 1934 jusqu'en 1942 est resté à l'état de prototype, mais
il volait ! Equiper d'un cockpit en péxiglas sur sa partie supérieure qui sera remplacé par un habitacle préssurisée.
*Diamètre : 11.50m
*Moteur : Schuman-levitators
*Commande : Mag-yeld-impulser 3a
*Vitesse : 2.900 km/h (théoriquement jusqu'a 12.000km/h)
*Armement : Mitrailleuse 1 x 80mm KSK sur tourelle tournante ; mitrailleuse 2 x MK-108
*Blindage : Double Victalen
*Equipage : 1 hommes
*Durée de vol stable : 12 minute, jour et nuit par tous temps
*Premier vol : 1939
Mise en service : 1944 construite en 18 exemplaire
VRIL 2 (1936)
Le Vril 2 n'est qu'ne version plus puissante de la Vril 1. Le cockpit en pexiglas de la Vril 1 fut remplacé par une
habitacle préssurisé métallique surmontée d'un bulbe en pexiglas.
*Diamètre : 11.56m
*Moteur : Schuman-levitators
*Commande : Mag-yeld-impulser 3b
*Vitesse : 6.000km/h (théoriquement jusqu'a 24.000km/h)
*Armement : Mitrailleuse 1 x 80mm KSK sur tourelle tournante ; mitrailleuse 2 x MK-108
*Blindage : Double Victalen
*Equipage : 2 hommes
*Durée de vol stable : 12 minute, jour et nuit par tous temps
*Premier vol : 1942
Mise en service : 1944
VRIL 3 (1938)
Le Vril 3 n'est q'une version plus puissante du Vril 2 mais équiper d'un canon.
*Diamètre : 11.56m (suposé)
*Moteur : Schuman-levitators (suposé)
*Commande : Mag-yeld-impulser 3b (suposé)
*Vitesse : 6.000km/h (théoriquement jusqu'a 24.000km/h) (suposé)
*Armement : Mitrailleuse 1 x 80mm KSK sur tourelle tournante ; mitrailleuse 2 x MK-108 ; canon 1 x 75mm sur tourelle
tournante situer sur le cockpit
*Blindage : Double Victalen (suposé)
*Equipage : 2 hommes (suposé)
*Durée de vol stable : 12 minute, jour et nuit par tous temps (supposé)
*Premier vol : 1943
Mise en service : 1944
VRIL 4 (1940)
Le Vril 4 comprends un tube au-dessu du cockpit dont ont ignore complètement sont utilité et n'est qu'ne variante des
Vril 2 et 3
*Diamètre : 11.56m (supposé)
*Moteur : Schuman-levitators (supposé)
*Commande : Mag-yeld-impulser 3b (supposé)
*Vitesse : 6.000km/h (théoriquement jusqu'a 24.000km/h) (supposé)
*Armement : Mitrailleuse 1 x 80mm KSK sur tourelle tournante ; mitrailleuse 2 x MK-108 (suposé)
*Blindage : Double Victalen (suposé)
*Equipage : 2 hommes (suposé)
*Durée de vol stable : 12 minute, jour et nuit par tous temps (supposé)
*Premier vol : 1943
Mise en service : 1944
VRIL 5 (1942)
Le Vril 5 est probablement le prototype le plus abouti de l'équipe de Shauberger. Dès ces premier vol en 1944, il atteind
la vitesse de 12.000km/h et semble même qu'il ait quitté l'atmosphère a plusieure reprises !
*Diamètre : Inconue
*Moteur : Schuman-levitators (suposé)
*Commande : Mag-yeld-impulser 3c (suposé)
*Vitesse : 12.000km/h (théoriquement jusqu'a 48.000km/h) (suposé)
*Armement : Mitrailleuse 1 x 80mm KSK sur tourelle tournante ; mitrailleuse 2 x MK-108 ; canon 1 x 75 mm sur tourelle
situé sur le cockpit(suposé)
*Blindage : Victalen triple (suposé)
*Equipage : 3 hommes (suposé)
*Durée de vol stable : Inconue
*Premier vol : 1944
Mise en service : 1945
VRIL 6 (1944)
*La Vril 6 ne sera jamais construit.
*Leich bewapphete flugscheibe Vril 6
*Mise en service : 1945
VRIL 7 (1944)
La Vril 7 restera a l'état de plan. Il s'agissait d'un projet de vaisseaux géant de 120m de diamètre
*Leich bewapphete flugscheibe Vril 7
*Diamètre : 120m
*Mise en service : 1946
VRIL 8 (1945)
La Vril 8 "odin" ne sera jamais construite à cause de la fin de la guerre.
*Leich bewapphete flugscheibe "odin" Vril 8
*Prévu pour 1946 mais n'avait même pas commencer à être étdier a cause de la fin de la guerre.
VRIL 9 (1945)
La Vril 9 ne sera jamais construite à cause de la fin de la guerre.
*Leich bewapphete flugscheibe Vril 9
*Prévu pour 1947 mais n'avait même pas commencer à être étdier a cause de la fin de la guerre.
LES HAUNEBU
HAUNEBU I (1939)
Les Nazis avaient des soucoupes bien avant la seconde guerre mondiale. Encore au niveau du prototype, les
nazis travaillait toujours sur le concept de soucoupes volantes.
*Compas gyroscopique modérement armée en vol 1
*Diamètre : 24.95m
*Moteur : Thule Tachyonator (Triebwerk) 7b
*Commande : Champs Impulser 4
*Vitesse : 4.800km/h (théoriquement jusqu'a 17.000km/h)
*Armement : Canon 2 x 80 mm KSK sur tourelle tournante ; mitrailleuses 4 x MK-108
*Blindage : Double Victalen
*Equipage : 8 hommes
*Durée de vol stable : 8 minutes, jour etn uit par tout temps
*Premier vol : 1939
Mise en service : 1944
HAUNEBU II )1940)
Probablement un engin de la série des Haunebu. Remarquez la mitrailleuse en tourelle. Elle
rendait la soucoupe instable, par la suite les Nazis projetaient d'utiliser un espece de lazer appelé "Le rayon de la mort" à la place de la mitrailleuse !
*Compas gyroscopique fortement armée en vol 2
*Diamètre : 26.30m
*Moteur : Thule Tachyonator (Triebwerk) 7c
*Commande : Champs Impulser 4a
*Vitesse : 6.000km/h (théoriquement jusqu'a 21.000km/h)
*Armement : Mitrailleuses 6 x 80mm KSK sur tourelle 3 tournantes ; canon 1 x 110mm KSK tourelle
tournantes
*Blindage : Victalen triple
*Equipage : 9 hommes (peu embarquer 20 personne pour le transport)
*Durée de vol stable : 8 minutes, jour etn uit par tout temps
Durée de vol total : 55 heures
*Premier vol : 19342
Mise en service : 1944, 7 exemplaire seront construit
Il était, en fait, prévu de construire des Haunebu II en série. Une offre aurait été lancée auprès des firmes d'avions Dornier et Junkers. Fin mars 1945, Dornier décrocha le contrat. L'appellation officielle de ces lourdes toupies volantes allait être DO-STRA (avions STRAtosphère DOrnier).
HAUNEBU III (1944)
La Haunebu III était une version gigantesque de la série des Haunebu. elle utilisait comme les trois une propulsion
antigravitationnelle et ne fut construite qu'en un seul exemplaire qui ne fut jamais retrouvé.
*Compas gyroscopique fortement armée en vol 3
*Diamètre : 71m
*Moteur : Thule Tachyonator (Triebwerk) 7c plus SM-Levitators
*Commande : Champs Impulser 4a
*Vitesse : 7.000km/h (théoriquement jusqu'a 40.000km/h)
*Armement : Canon 4 x 110mm KSK sur 4 tourelle tournante ; mitrailleuses 10 x 80mm KSK sur tourelle tournante ;
mitrailleuses 6 x MK-108 ; mitrailleuses 8 x 50mm KSK
*Blindage : Victalen triple
*Equipage : 32 hommes (peu embarquer 70 personne pour le transport)
*Durée de vol stable : 25 minutes, jour etn uit par tout temps
Durée de vol total : 7 à 8 semaines
*Premier vol : 1945
Mise en service : 1945 mais on est pas tout a fait sur qulle fut terminé
HAUNEBU IV (
1945)
Beaucoups plus grande que la Haunebu III, elle était censé être réservé pour le transport de troupes. Il ne subsiste de ce
projet qu'une seul et unique ebauche.
*Compas gyroscopique fortement armé en vol 4
*Diamètre : 120m
*Projeté pour 1946 mais intéronpue à cause la fin de la guerre.
ANDROMEDA
astronef de 139m qui pouvait recevoir un Haunebu II, deux VRIL I et deux VRIL II, resta à l'état de projet.
Qu'advint-il des vaisseaux spatiaux après la guerre ?
On ne peut exclure une production en une très petite série du Haunebu II. Les différentes photos d'OVNIs qui, après 1945,
montrent des constructions typiquement allemandes nous le laissent à penser.
Certains disent qu'une partie des engins avait été coulée dans le lac "Mondsee" en Haute-Autriche, d'autres pensent qu'ils
auraient été emmenés en Amérique du Sud ou qu'ils y furent transportés en pièces détachées. Il est certain que même s'ils n'ont pas forcément atteint l'Amérique du Sud, on y fabriqua, à l'aide de
plans de construction, de nouveaux appareils. On les fit voler, et une part importante de cette technologie fut utilisée en 1983 dans à cadre de l' "expérience Phoenix", projet précédé par l'
"expérience Philadelphia" de 1943. (Il s'agit d'expériences de téléportation, de matérialisation et de voyages dans le temps de la US NAVY qui furent plus couronnées de succès qu'on ne l'aurait
imaginé dans les rêves les plus téméraires.
On peut alors se poser la question : "Pourquoi les Alliés ont-ils ENVAHI L'ANTARCTIOUE sous les ordres de l'AMIRAL E.
BYRD, en 1947 ?". Si ce n'était que pour une expédition, pourquoi Byrd avait-il à sa disposition 4.000 soldats, un bateau de guerre, un porte-avions tout équipé et tout un système complet de
ravitaillement ? Il disposait de huit mois et il fut, cependant, obligé déjà au bout de huit semaines de tout interrompre après avoir subi d'énormes pertes d'avions.
Le nombre exact ne fut jamais communiqué publiquement : Qu'arriva-t-il
?
L'amiral Byrd expliqua, plus lard, à la presse : "C'est dur à entendre mais dans le cas d'une nouvelle guerre il faudra
s'attendre à des attaques d'avions qui peuvent voler d'un pôle à l'autre". Il laissa aussi entendre qu'il y avait là-bas une civilisation avancée qui se servait, en accord avec les SS, d'une
technologie supérieure. (84)
Dans son livre "Zeitmaschinen" (Machines à remonter le temps) ou il se demande, entre autres, ce que sont devenus les
Haunebu, Norbert Jürgen-Ratthofer écrit :
"Depuis mai 1945, les toupies spatiales Haunebu I, II et III et même les disques volants spatiaux Vril-1 ont disparut,
d'abord, sans laisser de traces. (...) Dans ce contexte, il est extrèmement intéressant de savoir que le Haunebau III du Reich allemand, après son 19ème essai en vol, se serait envolé vers Mars
pour une expédition spatiale le 20 avril 1945 en décollant du "Neuschwabenland" qui était alors officiellement un immense territoire du Reich allemand en Antarctique de
l'est.
En date du 14 décembre 1944 (six mois avant la fin de la Guerre) le très sérieux et important quotidien US, le “New-York
Time”, publiait pour la première fois, depuis les premières observations dans le monde, de “soucoupes volantes”un article étonnant: ” Les ’soucoupes volantes’ sont des armes secrètes.Une nouvelle
arme allemande a fait son apparition sur le front occidental.Les pilotes de l’US Air Force rapportent que des “boules d’argent” survolent l’Allemagne, parfois isolées, parfois en formation.
Certaines semblent totalement transparentes“
Que se passa-t-il donc après la guerre et qu’advint-il de ces engins? Un retour en arrière est indispensable : Vers les
années 1936, dans la prévision d’un inévitable second conflit mondial, l’Allemagne nazie s’y préparait méthodiquement. Entre autres préparatifs il était indispensable de prévoir une logistique
performante pour la guerre maritime. Outre les accords secrets avec des “alliés du Grand Reich” et amis potentiels dans certains pays d’Amérique du Sud pour le ravitaillement et l’avitaillement
des navires de guerre, il fallait une base discrète, solide et inattaquable pour les sous-marins de la Kriegsmarine.
L'histoire commence en fait en 1938, lorsque le transporteur hydravion allemand Schwabenland commandé par Albert Richter,
un vétéran des opérations par temps froid navigué à travers l'Atlantique Sud, à destination de Terre de la Reine Maud dans l'Antarctique.
Arrivés à l’endroit prévu, situé entre le 10° méridien Ouest et le 20° Est et entre le 70° et 75° parallèle Sud (à 10° sous le cercle polaire antarctique), une région libre de glace avec lacs et montagnes, bordée au nord par l’Océan Atlantique, les allemands s’attribuèrent 600.000 km carrés de terrains qu’ils baptisèrent “NEUES SCHWABENLAND”
appellation géographique figurant toujours sur nos atlas sous le nom anglicisé de NEW SCHWABENLAND..
Les scientifiques allemands ont découvert de la glace des lacs libre (chauffée par des éléments souterrains volcaniques)
et ont pu se poser sur eux.
" Il est largement admis que l'expédition de NewSchwabenland visait à installé une base secrète des opérations.
"
Une base allemande a été établi dans la Muhlig-Montagnes Hofmann, juste l'intérieur des terres de la côte Princesse
Astrid. La zone a été rebaptisé Neuschwabenland (Nouvelle-Souabe) et la base a été connu que comme station 211.
Des flottilles entières de sous-marins firent route vers ce territoire et des centaines de submersibles allemands équipés
du schnorkel, connu sous le nom de tuba Walter, leur permettant de naviguer sous l’eau durant plusieurs semaines,
se dirigèrent vers cette “base” y faisant escale et un certain nombre restèrent sur place.. et nul ne les
revit.
Les état-major des marines des Alliés, en particulier ceux de la US-Navy et de la Royal-Navy ont estimé, après avoir des mois durant dressé les inventaires de la flotte sous-marine de la Kriegsmarine depuis le début de la guerre, après avoir comptabilisé les pertes réelles, ont estimé qu’une bonne centaines d’unités, les plus récentes en technologie, les U-21 et U-23,
avaient mystérieusement disparu… ni coulées en opérations, ni sabordées par leurs équipages, ni saisies, ni arraisonnées par les forces Alliées.. Officiellement et statistiquement, personne ne sait où sont passés ces sous-marins ! Il est raisonnable de penser que ces sous-marins ne partaient pas à vide, mais outre des “équipages et passagers constitués de techniciens spécialisés”,
fuyant sur ordres l’occupation alliée en Allemagne après ou très peu de temps avant la défaite, et du matériel sophistiqué
furent débarqués à la base du Neu-Schwabenland, et aussi certainement des disques volants en pièces détachées ou tout au moins tous les plans et documents techniques permettant de les construire
y furent mis à l’abri…
Ce n’est pas sans une bonne raison évidente que fin 1946 sous le commandement de l’amiral Richard, Evelyn BYRD, ayant un passé d’explorateur de l’Antarctique, une expédition baptisée se mit en place pour une opération de plusieurs mois. Une partie de l’armada quitta la base US de Norfolk en Virginie le 2 Décembre 1946, pour être rejointe par deux autres groupes d’unités vers des bases de l’Antarctique prévues à l’avance, mais avec pour objectif parfaitement ciblé, la base de NEU SCHWABENLAND.
Après avoir installé un camp de base sur une zone centrale à Little America, les zones Est et Ouest étant couvertes par des patrouilles maritimes et aériennes, le 13 Février 1947 les vols
de reconnaissance sur l’objectif commencèrent, mais la perte d’avions et aussi surtout après avoir constaté que les occupants de Neu Schwabenland, disposant d’une telle supériorité technologique
inattendue, seraient invincibles face à la logistique militaire dont était dotée les américains et leurs alliés du moment,
le 3 Mars 1947, ordre fut donné à toute l’armada d’abandonner l’aventure et de regagner Norfolk..
Ce à quoi cette expédition fut confrontée reste encore un mystère bien épais… (malgré la profusion de “rapports officiels” prêtant plus à sourire qu’à être crédibles!).
De retour aux Etats-Unis, Richard BYRD dira dans une conférence de presse le 5 mars 1947 que "la menace la plus grande vient maintenant du pôle sud car ils ont observés des engins volants pouvant atteindre des vitesses impressionnantes !"
Le 5 mars 1947, le journaliste Lee van Atta, accrédité lors de cette expédition, publia dans les colonnes du plus grand quotidien sud-américain, “El MERCURIO”, une interview de l’amiral Byrd au cours de laquelle il déclara en substance: “C’est dur à entendre, mais dans le cas d’une nouvelle guerre, il faudra s’attendre à des attaques d’avions qui peuvent voler d’un pôle à un autre” Il laissa aussi comprendre: “Qu’il y avait là-bas une civilisation avancée qui se servait d’une technologie supérieure“ Rappelons nous que ces événements se sont passés en 1947. En résumé que conclure de tout cela : Il y a déjà des millénaires que sur terre, des hommes de civilisations disparues ou venant d’ailleurs disposant de technologies avancées firent voler des engins, tout comme dès le premiers tiers de notre XX°, d’autres furent également capables de rééditer ces “exploits technologiques” dont l’homme de la rue n’a jamais entendu parler, pas plus qu’il ne soupçonne quelle peut bien être la source d’énergie en permettant le fonctionnement…
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l’Operation Highjump
Au début de l’année 1946, la situation mondiale semblait stabilisée après les horreurs et les morts de la seconde guerre
mondiale. Cependant, il restait encore des Nazis en fuite de part le monde, mais aussi des bases secrètes du III Reich. La base de Neu-Schbenland, sur le territoire allemand du même nom, en
antarctique existait toujours et des Nazis l’occupait toujours après l’armistice.
Plusieurs missions furent organisées sur ce continent afin d’y déloger les derniers soldats du Reich, sans aucun succès.
Les expéditions se sont soldées par beaucoup de morts et une perte de matériel énorme. Plusieurs avions espions ne revinrent jamais du secteur de la base de Neu-Schbenland.
Aussi En 1946, le commandement allier confia la responsabilité d’une nouvelle et colossale opération à l’amiral Richard
Byrd, l’homme le plus expérimenté pour mener cette opération à l’époque. L’Amiral Richard Byrd avait déjà effectué plusieurs vol de reconnaissance au pôle nord et au pôle sud à la fin des années
20 et 30 organisant et participant à plusieurs missions aériennes dans les zone polaires en 1929, 1934 et 1939.
L’Amiral Richard Byrd prépara l’invasion avec des forces spéciales américaines, anglaises et russes (et certainement
d’autres nations) : “l’Operation Highjump”.
Une opération militaire mais aussi à but scientifique selon les sources officiels, notament l’étude des pingouins. Le plan
d’attaque était d’entrer dans la région opposée de la base de Neu-Schbenland et de traverser tout le territoire Antarctique, dans la direction de l’objectif final. L’opération militaire combina
des forces terrestres et navales de façon massive :
- 2 brise glace: le USCGC NORTHWIND et le USS BURTON
ISLAND
- 2 navires citerne: le USS CACAPON et le USS
CANISTEO
- 2 porte-avions: le USS PHILIPPINES SEA et USS
CURRITUCK
- 2 navires cargo de soutien: le USS YANCEY et le USS
MERRICK
- 2 destroyers: le USS HENDERSON et le USS
BROWNSON
- 1 sous-marin : le USS SENNET
- 1 navire catapulteur : le USS PINE-ISLAND
- 6500 hommes américains anglais et soviétiques, etc.
Il n’est pas étonnant de trouver des navires de guerre pour une expédition scientifique, en effet nombre de ces bateaux
après la seconde guerre mondiale furent utilisés pour des expéditions par l’armée US quand il n’étaient pas vendus ou donnés à des organisations ou firmes non gouvernementales, transformés alors
en navire de transports où autres… La Calypso du Ct Cousteau était un ancien démineur par exemple. Il est à noter que le porte-avions USS PHILIPPINE SEA était neuf.
L’expédition est décrite sur ce site officiel du pôle sud : South-pole.com (en anglais) mais relate uniquement les
exploits scientifiques sur le territoire du sud. Officiellement il n’y a pas eu de combats contre les Nazis en antarctique.
Le résultat fût un fiasco sur toute la ligne. 1500 morts chez les alliers et une perte de matériel énorme. De retour aux
USA par le Chili Richard Byrd dira dans une conférence de presse le 5 mars 1947 que “la menace la plus grande vient maintenant du pôle sud car ils ont observés des engins volants pouvant
atteindre des vitesses impressionnantes !”
Aux USA il sera difficile de justifier à l’opinion publique et au congrès la mort de millier d’hommes en antarctique avec
de nouvelles opérations. Aussi le sujet sera clos. Cette opération est pourtant bien connue sous le nom de « guerre des pingouins », une fois que le gouvernement fédéral indiqua que dans ce
territoire il n’y avait uniquement que des pingouins et qu’il n’y avait aucun nazis.
Mais le 8 janvier 1956, plusieurs scientifiques chiliens revenant d’une expédition sur le continent observèrent pendant
plusieurs heures des objets volants en forme de cigare et de disque dans le ciel de la zone de la mer de Weeddell. La même année 1956, une nouvelle opération militaire sera essayée par les
américains : l’Operation Deepfreeze. Le résultat sera encore plus dévastateur pour l’armée US quittera se contentera de missions géographiques et de reconnaissances simples au pôle
sud.
Plus tard, l’Afrique du Sud détectera deux explosions nucléaires dans la zone de Neu-Schbenland, une explosion en surface
et une autre souterraine…
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La guerre secrète britannique
Dans les récits officiels sur les opérations militaires alliées en Antarctique, il est très peu question de la
Grande-Bretagne. Pourtant, des documents attestent qu'elle tenta, en 1945, un assaut final contre l'Allemagne nazie sur ce continent. On sait que les Allemands y avaient construit, dès 1938, une
base secrète où des rescapés se seraient réfugiés après la défaite du IIIe Reich. Cette base de Neuschwabendland aurait été entièrement détruite par l'armée britannique lors de l'expédition
totalement occultée par les livres d'histoire, mais dont témoigne ici le dernier survivant. Une pièce essentielle qui vient éclairer le mystère de la quarantaine de sous-marins allemands disparus
à l'issue de la guerre, et relance le « mythe » nazi de l'Antarctique.
Le dernier témoin
Aujourd'hui, presque tous ceux qui ont servi pendant la campagne du Neuschwabenland nous ont quittés. Mais j'ai pu
recueillir du dernier survivant le récit que vous pouvez lire ci-dessous. Je précise qu'il m'a raconté son histoire lors de deux entretiens séparés de dix ans, et que je n'ai pu déceler aucune
contradiction entre les deux récits.
Le dernier survivant de la mission témoigne
Quand on nous annonça la victoire de l'Europe, mon unité était au repos dans une grotte de
l'ex-Yougoslavie.
J'étais content que cette guerre soit finie, mais avec les combats qui continuaient dans le Pacifique et les tensions qui
montaient en Palestine, nous savions bien que notre guerre à nous pourrait bien continuer. Grâce au Ciel, je fus dispensé de participer à la guerre contre le Japon, mais hélas, je fus envoyé en
Palestine où l'afflux de Juifs, joint à une montée du terrorisme sioniste, angoissait non seulement les Palestiniens, mais aussi les forces britanniques chargées d'endiguer cet afflux et de
réprimer les insurrections. On m'avertit que mon affectation en Palestine pouvait durer indéfiniment. Je vis mourir beaucoup de mes compagnons soldats. Heureusement, je reçus au début d'octobre
1945 l'ordre de me présenter à mon officier supérieur, car j'avais été choisi pour une mission secrète à Gibraltar (aucun de mes supérieurs ne connaissait la nature de cette mission). N'ayant
reçu aucune explication, j'espérais qu'on me rendrait bientôt à la vie civile. Je me trompais lourdement ! J'allais passer un autre Noël sur le pied de guerre.
Une fois arrivé à Gibraltar, un Major me prit à part et m'informa que je serais muté aux Colonies des Îles Falkland pour
instructions complémentaires et que plusieurs autres soldats d'autres corps d'élite britanniques allaient me rejoindre. Le mystère s'épaissit quand on nous envoya tous par avion aux Falklands en
nous demandant un complet silence. Nous avions reçu ordre de ne même pas spéculer sur la raison pour laquelle nous avions été choisis et sur le lieu où nous nous rendions.
Un entraînement extrême
En atteignant les Îles Falkland désolées et sévères, nous fûmes présentés à l'officier qui commandait l'expédition et à un
Norvégien qui avait servi dans la résistance norvégienne, un expert en combats hivernaux qui allait nous entraîner pour une mission dont nous n'avions pas la moindre idée. Aujourd'hui, on sait
que les Falklands, considérées comme le secret le mieux gardé de l'Armée britannique, promettent quelques années difficiles à ceux qui y sont affectés, mais dans les années 40, personne ne les
connaissaient et encore moins les soldats comme moi. Pendant un mois, nous fûmes soumis à un éreintant entraînement au combat par temps froid. Plonger dans l'Atlantique glacé, affronter les
éléments dans une tente en Géorgie du Sud nous paraissait Quand d'autant plus fou que nous ne savions pas pourquoi nous étions là ! Cependant, après cette préparation, un major et un scientifique
nous expliquèrent enfin la nature de notre mission, et là, nous réalisâmes tous qu'il y avait peu de chances pour que nous en sortions vivants, surtout si ce que l'on soupçonnait était
exact.
Parés pour la « guerre secrète »
On nous expliqua que nous devions examiner des activités « anormales » dans les environs des Monts Mühlig-Hoffmann à
partir de la base britannique de Maudheim. L'Antarctique, à ce que l'on nous dit, était "la guerre secrète de la Grande-Bretagne". On nous informa ensuite des activités britanniques au Pôle Sud
pendant la guerre. Nous étions là, assis, intrigués par ce qui allait nous être divulgué ; aucun de nous n'avait rien entendu d'aussi fascinant ni d'aussi effrayant. Très peu de gens savaient que
les nazis étaient venus dans l'Antarctique en 1938 et 1939, et plus rares encore étaient ceux qui avaient connaissance du fait que la Grande-Bretagne commençait, en réaction à établir des bases
secrètes autour de l'Antarctique. Celle que nous devions'visiter, Maudheim, était la plus importante et la plus clandestine de toutes les bases antarctiques. En effet, elle n'était qu'à 300
kilomètres du lieu présumé de la base nazie.
On nous informa de l'activité allemande dans l'Atlantique Sud, autour de l'Antarctique. Un nombre impossible à estimer de
sous-marins allemands étaient manquants et non signalés ; mais, pire, certains de ceux qui avaient fait leur reddition des mois après la fin de la guerre alimentaient encore davantage de
spéculations.
L'armée britannique avait capturé trois des plus grands noms du parti nazi – Hess, Himmler et Ddnitz – et au moment de
leur capture, la Grande-Bretagne avait obtenu des informations qu'elle ne partagea pas avec la Russie ou les États-Unis.
C'est sur la base de ces informations qu'agissait, seule, la Grande-Bretagne, et nous étions à la pointe de cette
opération. On nous indiqua sans trop de précision ce que l'on attendait de nous et ce que nous étions susceptibles de trouver sur l'Antarctique. La Grande-Bretagne était convaincue que les
Allemands avaient construit une base secrète, et qu'ils avaient fait sortir d'Europe, comme par magie, de nombreux Nazis dont on avait perdu la trace.
Hommes polaires, tunnel et nazis
Des révélations en cascade nous attendaient. L'été précédent, nous dit-on, les scientifiques et commandos d'origine
avaient trouvé un "ancien tunnel". Des militaires envoyés sur place y auraient pénétré, mais seuls deux d'entre eux étaient revenus à leur base avant que l'hiver austral ne soit installé.
Ensuite, les deux survivants avaient fait par radio des déclarations absurdes à propos "d'hommes polaires, d'anciens tunnels et des nazis". Le contact radio avait finalement été perdu en juillet
1945, après un message de très mauvais augure pour nous :
"... les hommes polaires nous ont trouvés !" Après nous avoir fait écouter cet enregistrement, le Major qui devait
commander l'expédition essaya de nous encourager : "Nous allons nous rendre à la base de Maudheim, trouver le tunnel, élucider l'énigme des hommes polaires et des nazis et tout faire pour
détruire cette menace."
Par bonheur, les réponses à nos questions, si nombreuses, furent honnêtes et directes.
On nous apprit que la Grande-Bretagne entendait prendre de vitesse les Américains et les Soviétiques qui préparaient leurs
propres expéditions. Elle ne voulait pas prendre le risque que les États-Unis ou l'Union soviétique ne découvrent la base allemande et ne recueillent des technologies nazies. Ces deux pays
avaient déjà une avance technologique sur la Grande-Bretagne grâce aux scientifiques et aux équipements récupérés sur les nazis. En outre, considérant l'Antarctique comme étant sous la
juridiction de l'Empire britannique, elle entendait bien être la première et la seule à éradiquer la présence nazie sur son sol, refusant ainsi à la fois aux États-Unis et à l'Union Soviétique la
gloire d'avoir livré le dernier combat de la Seconde Guerre mondiale.
Parachutés dans la neige
On nous emmena en avion jusqu'au point de largage prévu, situé à 30 kilomètres de la base de Maudheim. Des chasse-neige
attendaient notre arrivée. Après le saut en parachute dans la solitude glacée, la peur au ventre, nous rejoignîmes les chasse-neige. A partir de cet instant, nous fûmes sur le pied de guerre.
Nous devions opérer sous silence radio total. Nous étions seuls, sans appui ni chance de retraite si nos pires craintes se confirmaient.
Nous approchâmes de la base, sur nos gardes, mais elle nous apparut bientôt dépourvue de toute vie, une ville fantôme.
Cela éveilla immédiatement notre méfiance, mais, comme dans toutes les campagnes précédentes, nous avions une mission à accomplir et nos peurs ne devaient pas paralyser notre
jugement.
Première victime de l'expédition
Comme nous nous dispersions autour de la base, un fil déclencha une alarme et une sirène retentit, déchirant le silence et
nous faisant sursauter. Une voix, impossible à localiser, nous cria de nous identifier. Nous levâmes nos fusils, le major nous présenta, et la voix prit corps.
Elle appartenait à un survivant isolé, et ce qu'il révéla ne fit que nous inquiéter davantage et nous faire regretter de
ne pas être plus nombreux. Il nous expliqua que, dans le bunker numéro 1, se trouvait l'autre survivant de "l'expédition dans le tunnel", en compagnie de l'un des mystérieux hommes polaires dont
nous avions entendu parler sur l'enregistrement radio.
Malgré les objections du survivant, ordre fut donné d'ouvrir ce bunker. Il essaya de s'y opposer avec une peur panique qui
nous gagna instantanément : aucun de nous ne voulait être le premier à entrer dans le bunker.
Heureusement pour moi, je ne fus pas choisi. Cet honneur fut dévolu au plus jeune membre de notre unité désigné à la
courte paille. Il entra, hésitant un peu, en se heurtant à la porte.
Une fois à l'intérieur, un silence s'abattit sur la base, suivi par deux coups de fusil. La porte s'ouvrit et l'homme
polaire s'échappa en courant, nous prenant tous de cours et nous laissant juste le temps de tirer quelques coups de feu, pour la forme. C'est alors que nous pénétrâmes dans le bunker où gisaient
deux cadavres : notre camarade, la gorge tranchée, et, plus atroce, le survivant, déchiqueté jusqu'aux os. Nous étions envahis de colère et d'interrogations après avoir vu mourir un membre de
notre unité quelques heures seulement après notre atterrissage, et nous écoutâmes anxieusement les réponses du dernier survivant aux questions du Major. Il lui demanda d'abord ce qui avait bien
pu arriver à l'autre survivant,et comment il s'était retrouvé piégé dans le bunker avec cet homme polaire. Mais l'homme préféra commencer par le début, c'est-à-dire le moment où ils avaient
découvert le "tunnel". Le scientifique qui nous ccompagnait prenait des notes.
Une immense base souterraine
On apprit que la région où se trouvait le tunnel était l'une de ces vallées sèches particulières à l'Antarctique, ce qui
explique la facilité avec laquelle les Britanniques avaient pu le trouver.
Les trente membres de la base de Maudheim avaient l'ordre de découvrir où conduisait le tunnel.
Ils avaient parcouru le tunnel pendant des kilomètres, et finalement, étaient arrivés à une vaste caverne souterraine
anormalement tiède ; certains parmi les scientifiques pensèrent qu'elle pouvait être chauffée par géothermie. L'immense grotte comportait des lacs souterrains, mais, beaucoup plus mystérieux,
elle était éclairée artificiellement. Devant l'immensité de la grotte, l'expédition s'était divisée pour mieux l'explorer C'est alors qu'ils avaient découvert l'énorme base construite par les
nazis,
avec des quais pour les sous-marins, dont l'un d'entre eux, semble-t-il, pût être identifié. Mais plus les britanniques
avançaient, plus le spectacle était étrange. Le survivant parla notamment "de hangars pour d'étranges avions et de multiples excavations".
Cependant, leur présence n'était pas passée inaperçue et les deux survivants de la base de Maudheim avaient vu leurs
camarades se faire capturer et exécuter un par un. Après avoir été témoins de six exécutions, ils s'étaient enfui par le tunnel, mais trop tard : "les hommes polaires arrivent !", avait alors
hurlé le survivant. Les forces ennemies à leurs trousses, ils n'avaient pas eu d'autre choix que de retourner à leur base pour informer par radio leurs supérieurs de ce qu'ils avaient découvert.
Ils avaient réussi à rentrer à la base, mais, comme l'hiver approchait et qu'il y avait peu de chances pour qu'on vienne les secourir, ils avaient décidé de se donner toutes les chances de
pouvoir témoigner de leur découverte. Ils s'étaient donc séparé, chacun prenant un poste radio sans fil et attendant dans un bunker différent. L'un des survivants avait servi d'appât et
lorsqu'une poignée d'hommes polaires l'avait découvert dans son bunker, ils avaient cru qu'il était le dernier survivant. Le plan avait fonctionné, mais au détriment de sa vie et de la radio, car
le brave du bunker numéro un détenait le seul poste radio sans fil opérationnel qui fut détruit dans la bagarre. Le deuxième survivant n'avait plus eu d'autre choix que de s'asseoir, attendre, et
essayer de ne pas devenir complètement fou.
Une source d’énergie inconnue
Sans explications satisfaisantes, l'homme nous parla ensuite des hommes polaires comme étant des produits de la science
nazie. De la même manière, il tenta de nous expliquer la manière dont les Nazis se fournissaient en énergie : celle-ci provenait, d'après lui, de l'activité volcanique, qui, à travers sa vapeur,
leur permettait de produire de l'électricité. Mais il semblerait que les nazis disposaient d'une source d'énergie inconnue, car le survivant déclara :
" ... d'après ce dont j'ai été témoin, la quantité d'électricité requise est supérieure à ce que pourrait produire, à mon
avis, de la vapeur".
Les scientifiques de l'expédition rejetèrent la plupart des informations livrées par le survivant, lui reprochant même son
manque de culture scientifique et objectant que ces données "ne pouvaient en aucun cas être véridiques". Le major, quant à lui, voulait en savoir plus : en savoir davantage sur l'ennemi que nous
avions à affronter et sur ce qu'allait bien pouvoir faire l'homme polaire qui s'était échappé. La réponse ne fut pas pour nous réconforter et poussa le scientifique à annoncer que le survivant
était "bon à enfermer". Il n'y a pas de mots pour exprimer ce que nous ressentîmes en entendant la réponse : "Il va attendre, nous épier en se demandant quel goût nous pouvons bien
voir."
Un paysage saharien
En entendant cela, le Major ordonna qu'un tour de garde fut établi pendant que lui et le scientifique discuteraient, en
privé, de la suite de la mission.
Le lendemain matin, on nous ordonna d"'inspecter le tunnel" et pendant les quarante-huit heures qui suivirent, nous
progressâmes régulièrement vers la vallée sèche, lieu du supposé "ancien tunnel". En arrivant dans la vallée sèche, nous fûmes tous abasourdis, car on nous avait dit que l'Antarctique était
totalement entouré de glaces et pourtant, nous étions dans un paysage qui rappelait le Sahara.
Nous avions l'interdiction d'approcher du tunnel avant que le camp de base provisoire n'eût été dressé. Pendant que les
hommes construisaient la base, le scientifique et le major inspectaient le tunnel.
Au bout de quelques heures, ils revinrent au camp pour nous faire part de ce qu'ils avaient vu et de notre prochain plan
d'action. Le tunnel n'était pas du tout ancien, d'après le scientifique. et le major ajouta que les murs de granit poli semblaient interminables. Nous pourrions le constater nous-mêmes le
lendemain, après une bonne nuit.
Juste avant de nous assigner nos tours de garde, on nous confirma qu'il s'agissait de suivre le tunnel jusqu'au bout,
"jusqu'au Führer, au besoin".
Il est difficile de dormir dans l'Antarctique pendant les mois d'été, à cause de la lumière du jour qui brille
perpétuellement. Mais cette nuit-là, le sommeil fut encore plus long à venir...
Autopsie d'un homme polaire
Et cette nuit-là, l'homme polaire revint, effectivement. Mais cette fois-ci, il n'y eût pas de victime dans notre camp :
l'homme polaire s'écroula sous nos balles. Le scientifique, après avoir examiné le cadavre, déclara que l'homme polaire était un "humain", certes plus poilu et mieux armé contre le froid. Après
une autopsie rapide, le corps fut mis dans un sac afin d'être conservé jusqu'à un prochain examen plus minutieux.
Le lendemain matin, deux personnes restèrent à l'entrée du tunnel, avec le cadavre, les chasse-neige, l'équipement et, le
plus important, la radio. En tête de l'expédition, le major était accompagné du Norvégien et du scientifique. Le survivant, lui aussi, était indispensable au succès de la mission. Nous voulions
tous nous joindre à eux.
Je fus choisi avec quatre autres hommes tout joyeux : nous allions entreprendre l'une des expéditions les plus
passionnantes, et peut-être les plus importantes, de l'histoire de l'humanité. Bien que leur rôle fût tout aussi essentiel pour le succès de la mission, les deux compagnons qui restaient à
l'entrée du tunnel étaient déçus.
Une véritable ruche technologique
En nous préparant tous les neuf à entrer dans le tunnel, nous nous assurâmes que nous avions emporté suffisamment de
munitions et d'explosifs pour mener un affrontement et peut-être détruire la base dans son intégralité, car telle était notre mission : non pas sauver, mais détruire. Nous marchâmes longtemps
dans l'obscurité et, au bout de quatre heures,nous commençâmes à percevoir de la lumière au loin, à environ une heure de marche, une heure interminable, la tête pleine de questions. Finalement,
nous arrivâmes dans la vaste caverne éclairée artificiellement. On se dirigea ensuite à l'endroit d'où les survivants avaient été témoins des exécutions. En observant d'en haut les galeries de la
caverne, nous fûmes ébahis par le nombre d'ouvriers qui s'activaient ici et là, comme des fourmis.
Mais ce qui était le plus impressionnant, c'était l'énormité des constructions en cours. Tout semblait indiquer que les
nazis étaient dans l'Antarctique depuis longtemps. Le scientifique notait tout ce qu'il pouvait, dessinait des diagrammes, prenait des échantillons de roche, et des photos. Le major, de son côté,
s'intéressait davantage à la manière de détruire la base sans être pris par les nazis.
Au bout de deux jours de reconnaissance attentive, le scientifique et le major décidèrent des cibles pour les mines. Elles
allaient devoir être placées tout autour du toit de la caverne.
D'autres cibles étaient également prévues, comme par exemple le générateur et les cuves d'essence ainsi que, si possible,
les dépôts de munitions.
Trois survivants seulement
Pendant toute la journée, nous posâmes des mines et primes des photos de cette technologie très avancée
nous prîmes aussi un otage, un "homme polaire".
Une fois les mines posées et les preuves substantielles de l'existence de la base rassemblées, nous nous dirigeâmes vers
le tunnel.
C'est alors que nous fûmes découverts et poursuivis par des hommes polaires et des nazis.
En atteignant le tunnel, nous plaçâmes un obstacle sur le passage de sorte à ralentir nos ennemis assez longtemps pour que
les mines explosent. Certaines mines avaient été placées à l'entrée du tunnel, et quand nous entendîmes les explosions, nous espérâmes que nos poursuivants avaient été atteints. Il n'en était
rien.
Les mines avaient bien obstrué le tunnel, mais les nazis et les hommes polaires nous poursuivaient. Seulement trois
d'entre nous en réchappèrent : le Norvégien, le scientifique et moi-même. Quand nous atteignîmes la vallée sèche, suffisamment de mines avaient été posées pour fermer le tunnel à jamais. Après
que les mines eussent explosé, il ne subsista aucune trace de tunnel. Curieusement, il resta très peu de preuves de la mission. Qu'elles aient été perdues accidentellement ou à dessein importait
peu, car le scientifique était déjà parvenu à ses conclusions et la mission avait été accomplie.
Retour aux Îles Falkland
Le camp fut démonté et nous rentrâmes à la base de Maudheim d'où l'on nous évacua. On nous transporta par avion jusqu'aux
Colonies des Îles Falkland. En atteignant la Géorgie du Sud, on nous distribua une directive nous interdisant de révéler ce que nous avions vu, entendu, et rencontré. Le tunnel fut expliqué comme
n'étant rien de plus qu'un accident naturel, "une érosion glaciaire". Les hommes polaires n'étaient autres que "des soldats débraillés devenus fous". La présence d'Allemands n'a jamais été
mentionné dans le rapport, et toute idée de rendre publique la mission fut fermement rejetée.
La mission ne serait jamais rendue officielle, bien que certains éléments de celle-ci aient
déjà fait l'objet de fuites vers les Russes et les Américains.
Aucune reconnaissance
Ainsi mon dernier Noël de la Seconde Guerre mondiale se passa-t-il sur le continent Antarctique en 1945, à combattre les
mêmes nazis que j'avais combattu tous les Noëls depuis 1940.
Le pire, c'est le fait que l'expédition n'ait jamais reçu aucune reconnaissance ni les survivants aucun
honneur.
Au contraire, les survivants britanniques furent démobilisés, le rapport du scientifique disparut. Cette mission n'a
jamais figuré dans les livres d'histoire, alors que s'y trouve la mission de 1950, menée par une expédition conjointe de Britanniques, de Suédois et de Norvégiens, et qui dura jusqu'en janvier
1952. Elle avait pour but de vérifier et d'enquêter sur certaines découvertes des expéditions nazies de 1938-1939 au Neuschwabenland.
Neuschwabendland revisité ensuite
Cinq ans après notre mission, Maudheim et Neuschwabenland furent revisités, et cette expédition avait tout à voir avec la
campagne du Neuschwabenland, mais, plus important, avec ce que nous avions détruit. Pendant les années qui s'écoulèrent entre les deux missions, la Royal Air Force ne cessa de survoler le
Neuschwabenland.
La raison officielle invoquée par la RAF pour ces vols intensifs était la recherche de lieux propices pour établir des
camps de base. Toutefois, on ne peut s'empêcher de se poser des questions. »
(NDLR : ici finit le récit de l'officier du SAS).
Source : James Robert