"Quoi de plus important que d’identifier une organisation extraterrestre
qui possède une telle supériorité technologique qu’elle peut se permettre d’agir au grand jour sans être reconnue."
Sainte pour les uns, paranoïaque pour d’autres, Barbara Bartholic engage à la polémique et c’est peut-être l’effet recherché. En quête du contact impossible, sillonnant les routes de l’Arkansas avec Jacques vallée aux temps héroïques où nos chers scientifiques pensaient encore pouvoir résoudre rapidement l’énigme extraterrestre, combattante de l’ombre et mentor de nombre d’enlevés dont feu Karla Turner, le parcours peu connu de cette autodidacte de la recherche sur les enlèvements qui compte plusieurs centaines de régressions hypnotiques à son actif a de quoi surprendre.
Début des années 70, après des études artistiques à Tulsa, en Oklahoma, Barbara Bartholic se lance dans la vie active par une brève incursion dans le mannequinat à New-York. Un parcours
professionnel qui s’avèrera très éclectique puisque de retour au bercail à Tulsa, un an plus tard, elle interrompt sa carrière de top modèle mais continue néanmoins à exploiter sa fibre
artistique en créant une petite galerie d’art, The Barking Dog. Simultanément, elle animera une émission culturelle pour une télévision locale dont elle finira par se faire éjecter pour avoir,
lors d’une interview, laissé deux artistes «divaguer» à propos de l’influence extraterrestre sur l’art rupestre des premiers amérindiens.
Pas découragée pour autant, elle arrive à se faire engager par une boîte de production TV régionale pour réaliser des interviews et documentaires à destination des télévisions locales et
réalisera son premier reportage en 1976 sur Bo and Peep alias Bonnie Lu Nettles et Marshall Applewhite. Deux leaders charismatiques d’un étrange culte ufo ascensionniste dont les disciples
attendent d’être un jour téléportés à bord d’un vaisseau extraterrestre pour partir sur une autre planète. Une histoire de soucoupe qui peut faire sourire mais qui fait surtout froid dans le dos
quand on sait que Marshall Applewhite finira par créer un groupe appelé Heaven’s Gate (La porte du paradis) au début des années 90 et qui à l’instar de Jim Jones et sa secte à Jonestown en
Guyanne, se terminera par le suicide collectif de ses adeptes le 26 mars 1997.
Suite à cette rencontre avec ce couple bizarre et leurs disciples qui déjà évoluaient dans la clandestinité, Bartholic se sentira en quelque sorte investie de la responsabilité d’informer sur
tout ce qui touche de près ou de loin aux ovnis. L’année suivante, en 1977, Bartholic rencontrera Jacques Vallee lors d’une conférence sur les phénomènes paranormaux à Saint-Louis, dans le
Missouri. Une rencontre difficile à imaginer. Elle : grande, blonde, provinciale, extravertie, tête en l’air et un brin superstitieuse. Lui : grand, pas vraiment causant, un astrophysicien
français déjà célèbre par ses positions avant-gardistes sur le phénomène ovni, par sa couverture dans la presse internationale et qui inspira Spielberg pour le rôle du scientifique français
incarné par François Truffaut dans Rencontre du troisième type.
Un drôle d’équipe qui pourtant travaillera ensemble pendant sept ans sur le phénomène des mutilations animales qui à l’époque commençait à pourrir la vie des fermiers de l’Oklahoma et de
l’Arkansas. Des morts étranges qui frappaient aussi le cheptel des propriétaires terriens du Minnesota, du Dakota, du Nebraska ou encore du Colorado. Une affaire qui finira par être prise en
charge par le FBI lorsqu’une cinquantaine de mutilations seront répertoriées au Nouveau-Mexique, dont certaines dans des réserves indiennes.
Fin des années 80, après avoir appris l’hypnose avec un ostéopathe, Bartholic passe de l’investigation sur le terrain à des recherches plus «subtiles» en pratiquant des séances de régressions
hypnotiques pour explorer la mémoire des abductés qui, selon elle, sont manipulés par des forces négatives reptiliennes. Très vite, son nom circule sous le manteau et des centaines de personnes
finiront par remettre leurs souvenirs incroyables entre les mains de l’apprentie hypnothérapeute. On pourrait s’étonner de ce manque apparent de «professionnalisme», mais à y regarder de plus
près, il aurait difficilement pu en être autrement quand on connaît la répugnance de la communauté scientifique à étudier objectivement des évènements qui sortent du cadre de ce qui est
rationnellement acceptable. Pour ceux qui n’avaient pas la chance d’êtres reçus par les stars de la recherche sur les enlèvements ou par les trop rares psychiatres «ouverts», Barbara Bartholic
était comme une oasis dans le désert. Un endroit où l’on pouvait se retrouver, parler naturellement de ses expériences et peut-être rencontrer d’autres personnes vivant la même situation confuse,
sans être regardé de haut ni jugé dément et en soi, c’était déjà beaucoup.
Si dans son autobiographie, Bartholic parle volontiers de sa relation privilégiée avec le scientifique français, elle se garde pourtant d’expliquer ce qui les sépare. En effet Jacques Vallée n’a
pas fait mystère du peu d’estime, et c’est peu dire, qu’il porte à la recherche sur les enlèvements et plus particulièrement sur les régressions hypnotiques qu’il désapprouve totalement.
«Les enquêtes sur les enlèvements extraterrestres sont non seulement indignes de la science, mais elles sont révoltantes d’un point de vue moral parce que l’hypnose est utilisée de manière
incompétente pour forcer le témoignage des victimes dans un cadre qui n’est ni vérifiable, ni scientifique», dira-t-il lors d’une conférence sur les enlèvements.
L’astrophysicien affirmera aussi dans un de ces livres que «en ce qui concerne les détecteurs de mensonges qui sont habituellement utilisés par les ufologues et les médias pour ‘prouver’ que les
abductés ‘disent la vérité’, leur efficacité est pratiquement nulle comme on pourrait le démontrer par une longue liste de références scientifiques. Une étude récente de la faculté de médecine de
Harvard montre que ceux qui disent la vérité échouent plus souvent au test du détecteur que ceux qui mentent vraiment. Cela pourrait s’expliquer par le fait que celui qui est innocent réagi au
stress du test tandis que le coupable fait tout ce qui est en son pouvoir pour rester calme.». Si tel est vraiment le cas, pourquoi les services secrets dépensent-ils du temps et de l’argent pour
entraîner leur personnel spécialisé à passer le test du détecteur? Des entraînements d’ailleurs fort bien illustrés par le film hollywoodien, La recrue, de Roger Donaldson, un bon pop-corn movie
de propagande pour le compte de la CIA.
Pour appuyer ses dires, Jacques Vallee se réfère, entre autres, aux recherches du psychiatre Robert Lindner cofondateur de l’hypnoanalyse qui est une méthode d’investigation psychique basée sur
la psychanalyse et les états modifiés de conscience induits par l’hypnose. Le psychanalyste aurait soigné Kirk Allen (pseudonyme) dans les années 50, un scientifique envoyé par les services du
FBI qui, selon eux, semblait ne plus faire la distinction entre son monde intérieur et la vie réelle puisqu’il croyait mordicus qu’il venait d’une autre planète et qu’il pouvait s’y rendre
quotidiennement par le pouvoir de la pensée. Allen écrira des milliers de pages sur son existence sur cette autre planète, le tout accompagné de centaines de dessins, cartes et croquis dont la
précision et la cohérence blufferont Robert Lindner. Le psychiatre couchera cette expérience fascinante dans un chapitre de son livre, The Fifty-minute Hour, un récit unique qui constituera la
base de K-PAX, un roman de Gene Brewer qui sera plus tard adapté pour le grand écran.
Après avoir un temps considéré l’hypnose pour soigner Kirk Allen, Robert Lindner aurait rejeté le procédé arguant de sa dangerosité car risquant de renforcer irrémédiablement le patient dans ses
délires imaginaires. Un outil pas vraiment adapté pour se souvenir d’évènements réels «oubliés» en conclura Vallée, surtout quand il est utilisé par des «fous», référence faite à certaines
dérives sectaires de l’ufologie et aux recherches menées en dehors de tout contrôle psychiatrique.
Si on peut concéder à Vallee la faiblesse de l’encadrement professionnel de la recherche sur les enlèvements, principalement à cause du manque d’intérêt et des à priori des professionnels de la
santé mentale, il ne faut cependant pas jeter le bébé avec l’eau du bain : les psys n’ont pas le monopole de l’éthique et la compétence, loin de là. Le travail remarquable de Bud Hopkins, un
artiste new-yorkais, en matière de régression hypnotique est là pour en témoigner.
Par ailleurs, environ 30 % des récits correspondant aux critères d’une abduction sont obtenus sans hypnose (Bullard, 1989 - J.E. Mack, Personal communication, June 1995).
De plus, pour prendre John Mack en exemple, un psychiatre reconnu qui n’a pas eu de scrupules à utiliser cette technique, parmi les abductés qui se sont fait hypnotiser par ce dernier, 60 à 70 %
de l’information collectée l’a été avant l’hypnose (R . Colasanti, personal communication, June 1995). Un phénomène qui n’a pas non plus avantage à être particulièrement psychiatrisé car
rappelons tout de même que, tests psychiatriques à l’appui, les enlévés ne souffrent pas d’une quelconque déficience mentale comme pourrait le laisser suggérer le cas de Kirk Allen repris par
Jacques Vallee.
Si nous avons choisi de réaliser une interview avec la très controversée Barbara Bartholic –mais qui ne l’est pas dans ce domaine?–, c'est évidemment pour rôle particulier qu'elle a joué dans le
petit monde des enlevés, mais également parce qu’elle a été soutenue par Karla Turner, une femme qui a fait ses preuves en termes d’intégrité et d’intelligence en matière de recherche sur les
enlèvements. Paradoxalement, c’est aussi parce que les idées qu’elle véhicule font partie d’un «courant de pensée» très réactif aux Etats-Unis que certains qualifieront peut-être de paranoïaque
voire d’irresponsable, mais qui trouve toute sa place dans nos colonnes car nous sommes bien décidé à vous présenter toutes les tendances d’une recherche qui, à ce jour, n’apporte toujours aucune
réponse définitive. Même si nous avons pu contacter directement Madame Bartholic, cette interview n’a pas vraiment été conduite comme nous l’aurions souhaité et cela pour des raisons techniques
et de disponibilité. Nous remercions donc très chaleureusement Shannon Hall de nous avoir servi d’intermédiaire et sans qui cette interview n’aurait pu se faire. Une interview exclusive d’une
enquêtrice hors norme qui accepte pour la première fois de se livrer sur son «combat».
INTERVIEW BARBARA BARTHOLIC
Vous avez réalisé un grand nombre de régressions hypnotiques sur des abductés. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous consacrer à la recherche sur les enlèvements extraterrestres ?
C’est en 1984 que j’ai rencontré pour la dernière fois Jacques Vallée, un scientifique brillant de réputation internationale. Inspirées par lui, mes recherches sur le contrôle et l’influence
extraterrestres sur l’être humain ont prouvé l’hypothèse qu’il présentait dans son livre, Le collège invisible : «Le phénomène ovni pourrait être un système de contrôle». Qu’est-ce qui me pousse
à continuer, sous de terribles contraintes, ces recherches sur le sujet le plus important qui soit?
Ça me paraît évident. Quoi de plus important que d’essayer de dévoiler ce que j’appelle, le «système de contrôle général» qui défie toutes les protections, les forces de l’ordre, les théories de
la physique, les gouvernements et surtout, les droits de l’homme. Quoi de plus important que d’identifier une organisation extraterrestre qui possède une telle supériorité technologique qu’elle
peut se permettre d’agir au grand jour sans être reconnue. Une force qui peut même induire les gens à refuser de croire en son existence et dont le pouvoir de manipulation sans égal est en train
de transformer le cours de nos destinées.
Nous sommes confrontés et dominés par une intelligence qui peut :
Enlever une voiture et ses occupants sur la route sans que personne aux alentours ne remarque quoi que ce soit;
s’introduire dans l’esprit d’un être humain ou dans son habitat de jour comme de nuit ; manipuler des bébés encore dans l’utérus ;
enlever des jeunes enfants dans leur lit ou sur les plaines de jeux sans êtres vue ;
modifier la dynamique des liens affectifs et interférer dans les relations amoureuses ;
Provoquer des maladies ;
Induire des désordres psychiques et susciter des dépendances aux drogues ;
Provoquer des guerres et des mutations générationnelles comme avec leur programme pour nous «enlever l’amour».
Ce sont là juste quelques exemples de la capacité des aliens à modifier notre constitution et notre comportement. Des gens se sont tournés vers moi pour chercher de l’aide, comme guidés par une
sorte de «main invisible» pendant les vagues d’apparitions d’ovnis et d’enlèvements au début des années 80 et 90.
Non, les soucoupes volantes NE FONT PAS des allers-retours pour atterrir et décoller à toute bringue, le trafic aérien deviendrait infernal. D’ailleurs, l’histoire du crash d’ovni et des
extraterrestres morts au Nouveau Mexique est une vieille histoire qui masque la vraie menace qui pèse sur notre monde.
On pourrait comparer le phénomène ovni à la découverte des microbes. Avant le microscope, il y avait ces «choses invisibles» qui semaient la maladie et la mort. Bien sûr, il y avait aussi des
bons germes mais n’oubliez pas que ces toxines auraient très bien pu anéantir notre civilisation. Il en est de même pour l’emprise extraterrestre.
Certains psychologues sceptiques pensent que les histoires d’enlèvements ne sont que le fruit de mémoires imaginaires et nombre de psychiatres semblent adopter la théorie des “fausses mémoires” défendue par la False Memory Foundation. Selon cette fondation, un vrai traumatisme n’est pratiquement jamais oublié et les souvenirs refoulés retrouvés par hypnose sont toujours faux et induits par l’hypnothérapeute. En définitive, l’hypnose est-elle une bonne technique pour explorer les souvenirs refoulés des enlevés ? Comment pouvez-vous être certaine que les souvenirs ramenés par hypnose sont des résurgences d'événements réels?
On espère qu’en 2007, la False Memory Fondation financera la plus importante des recherches ; la problématique des enlèvements extraterrestres. De nombreux spécialistes de la santé mentale font
preuve d’obscurantisme en ce qui concerne la réalité des enlèvements extraterrestres. De nos jours, c’est encore diagnostiqué comme une maladie mentale.
L’histoire des trois séduisantes infirmières psychiatriques travaillant dans le même service hospitalier et qui avaient décidé de passer leurs vacances d’été ensemble au Nouveau-Mexique, illustre
assez bien cet archaïsme.
Alors qu’elles admiraient le magnifique panorama montagneux, elles décidèrent de quitter la route principale et de prendre ce qu’elles pensaient être un raccourci vers leur destination, une
station thermale. Effrayées à l’idée de s’être perdues en chemin après plusieurs heures de route, elles s’arrêtèrent devant une boutique au milieu de nulle part. C’était, en fait, l’entrée d’une
installation souterraine camouflée par une vieille devanture de magasin. L’hypnose a dégagé trois récits décrivant la même base reptilienne souterraine. Quand les infirmières quittèrent le
magasin, elles étaient désorientées, incapables d’articuler une phrase normalement et c’est à peine si elles ont pu rejoindre leur point de destination. L’une d’entre elles, à l’arrière de la
voiture, souffrait d’intenses douleurs au dos. Elles m’ont supplié de travailler avec elles pour voir ce qui leur était arrivé. Après une série de régressions hypnotiques approfondies, elles
furent toutes d’accord pour dire qu’elles furent enlevées et abusées, mentalement et physiquement.
J’étais curieuse de savoir si elles iraient jusqu’à demander de l’aide à leurs supérieurs pour soigner leur stress post-traumatique. Elles répondirent à l’unisson, «nooooon ! ils ne nous
croiraient pas et nous prendraient pour des hallucinées. C’est un milieu très spécialisé, nous serions ostracisées et rejetées par nos pairs en tant qu’infirmières en soins psychiatriques et
travailleuses sociales.»
Les professionnels de la santé mentale auxquels vous faites référence ne sont pas du genre à penser par eux-mêmes. Ils ont appris à ne pas sortir du cadre de référence de leur terrain de
prédilection. On leur a inculqué ce qu’ils devaient penser et comment ils devaient réfléchir.
Il est tout à fait logique que des enfants victimes d’abus sexuels ne puissent pas se souvenir de leurs terribles expériences. Évidemment, ils (La communauté psychiatrique) n’ont pas entrepris la
moindre recherche sur les enlèvements extraterrestres. La guérison passe par la vérité qui n’a rien à voir avec les «fausses mémoires». Pour guérir d’un système destructeur alimenté par
l’addiction aux médicaments, la peur et les phobies liées à des expériences d’enlèvement, il faut décortiquer les différentes phases d’une mise en scène trompeuse destinée à occulter la réalité.
Pour réaliser ce processus, l’hypnotérapeuthe doit être un spécialiste et avoir plusieurs années d’expérience derrière lui. Utilisée correctement, l’hypnose est un outil quasi miraculeux.
Quatre-vingt-dix pourcent des enlevés, après avoir pris conscience de la vérité, ne désirent plus d’autre expérience avec nos soi-disant «frère de l’espace». Certains, dotés d'un ego plus
développé, sont conditionnés à se sentir spéciaux et cherchent le contact dans l’espoir d’être un jour reconnus de par leurs relations exceptionnelles et privilégiées avec les aliens.
Les choses se compliquent avec la théorie de Karla Turner qui explique que certains évènements associés à des expériences d’abduction sont en fait des “scénarios de réalité virtuelle” implantés
par des aliens. Selon vous, quel serait le but de ces manipulations.
Jouer aux entremetteurs et détruire les liens affectifs entre les gens est une source d’amusement pour les aliens. Leur contrôle mental et leur capacité à manipuler le temps dépasse l’entendement
de nos plus grands esprits. Après cinq années de recherches sur les expériences d’enlèvement de sa propre famille, Karla me pressait de publier mes recherches et de donner des conférences. A
cette époque, le nombre de cas [ndtr : d’enlèvements] que j’avais à traiter était si lourd que je lui ai proposé de présenter mon travail par des livres et des conférences. Elle a donc quitté son
travail d’enseignante à la North Texas University pour commencer cette aventure qui finira par provoquer prématurément sa mort. À partir du moment où elle dévoilait publiquement la face sombre
des enlèvements extraterrestres, ses jours étaient comptés.
Pendant qu’elle menait ses propres recherches, elle a observé que des scènes de réalité virtuelle projetées dans les esprits, que ce soit chez des amis, la famille ou même ses proches, pouvaient
saper la stabilité d’une relation. Les aliens connaissent nos points faibles les mieux cachés et les attaquent avec détermination. C’est dans une de ces scènes qu’elle fut informée par un alien
qu’elle était en attente d’un «réajustement» et c’est à partir de ce moment-là que le processus d’élimination de Karla Turner a commencé pour de bon. Son assassinat a débuté par une guerre
psychologique.
Existe-t-il des indices physiques prouvant la nature extraterrestre du phénomène des enlèvements?
Oui, il existe bien des objets tangibles, mais il n’y a ni moyens, ni argent pour des analyses approfondies.
Cependant, la plupart des contacts sont interdimensionnels de nature. Certains affirment avoir été complètement conscients alors qu’ils montaient à bord d’un vaisseau spatial qui semblait
initialement plus petit pour ensuite se révéler aussi grand qu’un hôpital, avec de longs corridors et des salles d’examens.
Dans les cas de dédoublement ou de NDE, l’esprit de l’individu est séparé du corps tout en restant conscient. De façon très similaire, il semble que les aliens possèdent une technologie pour
séparer la conscience du corps et la projeter dans leur environnement. Apparemment, le corps de l’abducté se réassemble dans leur base. Sont-ils enlevés dans un vaisseau quelque part dans
l’espace ? S’agit-il d’une illusion ? Je n’en sais pas plus que vous.
D’autres expériences se déroulent au domicile même de l’enlevé. La mise en scène d’un scénario [ndtr : virtuel] peut servir à contrôler l’esprit d’une personne pour lui faire croire n’importe
quelle histoire. Certains témoignages font référence à des environnements souterrains que les abductés ont identifiés comme tels par l’humidité ambiante et l’odeur de moisi. D’autres encore,
disent avoir été amené quelque part sous une montagne ou dans un endroit sous la mer. Les vaisseaux sont interdimensionnels mais peuvent aussi apparaître physiquement.
Est-il possible d’éviter le trauma d’une abduction?
Tout dépend du type de contact que vous expérimentez. Si c’est traumatisant, vous serez forcément traumatisé. Écoutez, je ne vois pas comment vous pourriez éviter le trauma si vous ne savez même
pas qu’ils sont là, cela me semble logique. Franchement, ils se nourrissent de vos réactions. Ils se nourrissent de vos traumatismes comme d’une friandise, c’est la vérité.
Vous ne les entendrez pas toquer à la porte pour vous annoncer gentiment, «Bonjour Madame! Nous sommes ici pour un prélèvement de sperme et d’embryon! Au programme de ce soir, nous avons prévu
des examens vaginaux et rectaux. Surtout pas de panique, vous ne vous souviendrez de rien. De toute manière, les comprimés pour la tension, les antidouleurs, les somnifères, les antidépresseurs,
l’alcool, les sédatifs et les excitants sont très efficaces pour masquer les éventuels effets secondaires résiduels. Bonne nuit !»
Les êtres humains sont de la chair inanimée sur une table d’examen ; ils appartiennent à des aliens qui font d’eux ce qui leur chante. Cela peut se passer chez vous, dans votre maison. S’ils
veulent changer notre orientation sexuelle, ils le font. Le soir, vous vous couchez avec Bob, votre mari et le lendemain matin vous vous réveillez avec Betty. S’ils veulent le voir copuler avec
le voisin de l’autre côté de la rue, que ce soit un homme ou une femme, ils les emmènent ensemble sur un autre niveau dimensionnel. Dans le même laps de temps vous pourriez tomber désespérément
amoureuse du jeune gars qui fait le ménage à l’épicerie du coin.
N’est-il pas temps de se demander, «qui tire les ficelles ?» Pourquoi, d’un point de vue «cosmique», sont-ils autorisés à contrôler les êtres humains ? Nous devons tous nous réveiller et demander
des réponses. En définitive, qui contrôle cette planète ?
Karla Turner pensait que le processus des abductions était particulièrement dangereux pour les êtres humains et, dans certains cas, pouvait même se révéler mortel. Un point de vue qui ne trouve
aucun écho chez de nombreux enlevés et chercheurs comme Whitley Strieber ou encore Richard Boyland. Qu’en pensez-vous ?
J’ai beaucoup de respect pour les chercheurs, intellectuels et abductés qui, Dieu merci, sont à l’abri du danger alors qu’ils s’essayent courageusement à déchiffrer l’énigme, toujours non
résolue, du phénomène ovni. Toutefois, les gens doivent savoir que les chercheurs qui travaillent pour le compte des aliens ont pignon sur rue et qu’ils sont très souvent récompensés de leurs
efforts. Par exemple, Richard Boyland et Whitley Strieber sont tous les deux en très bonne santé alors que Karla Turner, souvent décrite comme une Jeanne d’Arc contemporaine, repose
silencieusement dans sa tombe.
Ceux qui exposent le côté sombre du phénomène risquent leur vie quotidiennement. Beaucoup d’entre nous sont morts en s’y essayant et ont été étranglés par des difficultés financières, par des
crises dans leur mariage et des problèmes de santé interminables. Non seulement, ces êtres chers sont morts, mais un nombre alarmant d’enlevés avec lesquels j’ai personnellement travaillé sont
récemment décédés de tumeurs cérébrales exotiques.
Dean Warwick, un chercheur qui avait dernièrement décidé de raconter ce qu’il savait sur les nombreuses disparitions d’enfants et les bases souterraines, est mort sur scène avant même d’avoir pu
atteindre le micro. C’est un avertissement : si vous allez trop loin, vous ne reviendrez pas indemne. Croyez-moi sur parole, n’essayez même pas !
Beaucoup de gens courageux menacés par des aliens, des entités non humaines, ont cherché pour trouver la vérité. Beaucoup ont été prévenus par les aliens que s’ils exploraient leurs expériences
d’enlèvements, ils pourraient être sévèrement punis de leur désobéissance par la mort de leurs proches.Généralement, les informations venant d’entités aliens sont peu fiables mais dans ces cas,
leurs menaces de mort se sont avérées exactes.
À en croire certaines rumeurs, la mort de Karla Turner serait liée à sa recherche sur les enlèvements. Vous en pensez quoi ?
Kandy m’a appelé directement suite à une visite en urgence chez un spécialiste du cancer.
Ce matin-là, elle avait découvert au réveil, un symbole spectaculaire imprimé sur son ventre, grand comme une pièce de cinquante cents et avec un relief particulièrement soigné. Les angles
étaient impeccables et le dessin était parfaitement dessiné.
Après l’avoir examinée, le cancérologue a affirmé, «vous avez certainement été visitée par des extraterrestres, parce qu’aucun docteur, ni aucun centre médical, n’est capable de faire ce genre de
chose. Il n’existe aucun traitement médical pouvant générer ce type de réaction sur le corps.» L’incision de la cicatrice était si parfaite. Le médecin disait qu’aucune technologie ne pouvait
provoquer une coagulation du sang dans des formes aussi parfaites. Ce spécialiste ne savait rien concernant ses expériences d’enlèvement extraterrestre. C’est le genre de chose dont on ne parle
jamais à un docteur.
Jacques Vallee conseillait d’évaluer avec prudence les transmissions médiumniques. J’ai donc été formée dans ce sens et d’habitude je n’accorde aucune attention à ce genre de communication. Mais
voilà, quelque chose d’inhabituel s’est passé quelques mois après la mort de Karla. Cette nuit-là, mon sommeil était perturbé car j’étais envahie par la certitude que jamais plus je n’entendrais
sa voix enthousiaste. Ce matin du 19 mars 1996, j’ai été réveillée à sept heures du matin par le bruit d’une explosion fracassante. Un transformateur des environs avait grillé et provoqué une
gigantesque coupure de courant. Évidemment, toutes les pendules électriques se sont arrêtées mais aussi l’horloge à pile de mon grand-père.
Plus tard dans la soirée, je recevais un appel téléphonique de Joanne Miller, une medium qui travaillait occasionnellement avec la police d’Atlanta. Elle n’avait vu Karla qu’une seule fois, lors
d’une conférence à Atlanta. En ce jour particulier du 19 mars, elle était allée au drugstore. De retour dans sa voiture, elle fut submergée par la présence de Karla Turner, la pressant d’appeler
Barbara Bartholic immédiatement. Ce qui suit est le message tel que je l’ai reçu du médium. Le fait que toutes mes horloges se soient effectivement arrêtées m’a poussé à prendre sérieusement ce
message en considération. Je vous en parle de façon à ce que vous puissiez juger par vous-même :
Venant de Joanne. Elle a été assassinée. Message de Karla. Le mauvais fonctionnement de ton horloge est un signal pour te dire que je suis présente. Montre la réalité des faits. Continue ton
travail. N’aie pas peur. Leur pouvoir vient de la peur. N’arrête pas de te battre. Je t’aiderai de là où je suis. Il y a des forces positives ici. Si vous ne parlez pas franchement, vous êtes
tous complices. La mort n’est pas une fin. Je veillerai sur toi. Tu es témoin d’un crime. Je t’aime.
Terence Mc Kenna, décédé en 2000, pensait que l’absorption de substances psychotropes contenant du DMT, comme l’ayahuasca, permettait d’entrer en communication avec des entités extraterrestres
évoluant sur d’autres plan de conscience. James Bartley va encore plus loin en affirmant que la consommation de metamphétamines (Le Crystal meth pour être plus précis) nous place sous l’influence
d’entités extraterrestres négatives. Vos investigations mènent-elles à des conclusions similaires ?
À la fin des années 80, le nombre de jeunes drogués aux métamphétamines et qui, parallèlement, étaient sujets à des expériences d’enlèvements extraterrestres, croissait de façon quasi épidémique.
Généralement, ces jeunes gens vivaient dans des communautés rurales pauvres. Ces effets secondaires par trop fréquents m’ont fait réaliser que les aliens pouvaient être responsables de ces
addictions.
Actuellement, la métamphétamine est le problème numéro un des stupéfiants aux Etats-Unis. On l’appelle la drogue de la violence. Dès les premières prises, il devient presque impossible d’en
décrocher. Elle ravage les familles. Cette substance décuple les capacités psychiques de celui ou celle qui la consomme. J’ai personnellement vu des consommateurs qui avaient la capacité de
pouvoir lire les pensées d’autres personnes. Cette drogue ouvre grand les portes et donne la possibilité aux aliens de posséder et dominer l’utilisateur.
Des toxicomanes ont témoigné avoir développé un intérêt obsessionnel pour la pornographie à caractère pédophile. Plus important, de nombreux enfants nés de parents dépendant à ces drogues
semblent avoir une structure cérébrale différente et beaucoup sont incapables d’empathie. C’est un programme dont le but est de nous éloigner de l’amour.
Alors oui, les toxicodépendants semblent interagir avec des formes de vie extraterrestre.
Durant les années 90, des enlevés comme Katharina Wilson, Katie Davis ou Melinda Leslie ont dénoncé l’implication de l’armée dans le phénomène des enlèvements extraterrestres, A cette
époque, ces témoignages étaient inhabituels et minimisés par les ufologues, Avez vous remarqué une augmentation de ce genre de témoignage ?
Non, je n’ai rien remarqué de particulier. Un bon nombre des cas que vous citez habitent à proximité d’une base militaire. Ces personnes « assiégées » ont été utilisées dans des expériences
d’hybridation, des expériences sur la mort, les maladies et avant tout sur le contrôle mental. C’est une autre histoire dans laquelle des gens risquent également leur vie pour dire ce qu’ils
savent.
Que devrait-on en déduire ? Que les services de renseignements et le gouvernement américain sont impliqués dans les enlèvements, le contrôle mental et le harcèlement des abductés ? Ou que
ces événements sont des mémoires écrans implantée par des aliens pour brouiller les pistes?
Marianne Friedman, une femme qui, je l’avais pressenti, aurait pu suivre la même voie que Karla Turner, décéda après avoir «rêvé» qu’elle avait été enlevée et interrogée dans une sorte de base
contrôlée conjointement par des militaires et des extraterrestres. Elle y fut torturée et il s’avère que suite à ce traitement inhumain, elle devait normalement subir une intervention
chirurgicale au cou. C’était une battante ; elle a dévoilé tellement d’informations sur l’esprit humain mais aussi sur l’utilisation et le fonctionnement des «implants». Elle était intuitive et
n’était pas novice en ce qui concerne les objectifs médicaux des aliens. Pour autant, elle n’aurait pas pu savoir si des aliens avaient pu donner le change par le truchement d’images mentales et
l’utilisation de contrôle mental pour lui faire croire en l’implication de personnels militaires. Elle admettait d’ailleurs qu’elle se souvenait d’entités reptiliennes vêtues d’habits militaires
américains ; des souvenirs qui brouillent les pistes.
Maintenant, nous ne saurons jamais. Peu de temps après avoir été menacée par des aliens pour briser sa résistance obstinée, son chien est mort d’un cancer. Elle le suivit très rapidement,
succombant soudainement à une attaque cérébrale à l’âge de 47 ans.
Selon vous, quelle a été la contribution de Karla Turner à la recherche sur les enlèvements ?
Karla Turner connaissait les risques, ce qui ne l’a pas empêché de commencer à dire ce qui se passait vraiment, sachant que cela lui coûterait peut-être la vie. Avec la ténacité inflexible qu’on
lui connaissait, elle était concentrée et déterminée à rester dans la course, même après avoir su pour son cancer du sein. Elle a écrit des livres et donné des conférences dynamiques qui ont
changé la vie de nombreuses personnes. Ses conférences, qui sont consultables en ligne, sont une source d’inspiration et de courage.
Au-delà de la mort, la légende de Karla Turner a poussé encore plus de jeunes gens à prendre la relève et à se battre pour démasquer cette mystification.
Karmatoo
Karmatoo © Karmapolis - mai 2007
Source : http://www.karmapolis.be/pipeline/interview_barbara.htm