
Le projet Galileo, en collaboration avec le Centre d’astrophysique Harvard-Smithsonian (CfA), a récemment lancé une étude qui a abouti à la création d’une caméra infrarouge All-Sky nommée Dalek destinée à traquer les OVNIs.
Cette caméra est destinée à scruter le ciel de la Terre dans le but de détecter des signes de vaisseaux spatiaux ou de vie extraterrestre.
L’appareil s’inspire des données antérieures fournies par la NASA. Dans une recherche distincte publiée en 2023, l’agence spatiale américaine avait souligné l’importance de concevoir les futurs capteurs pour la détection des OVNIs de manière à ce qu’ils puissent s’adapter à des échelles de temps d’environ une milliseconde. Cela, selon la NASA, améliorerait la détection de ces PANs (phénomènes aériens non identifiés).
L’agence spatiale américaine a également mentionné que les systèmes d’alerte devraient fonctionner en synergie pour détecter rapidement et partager efficacement les informations transitoires.
La NASA a insisté sur l’importance des plateformes multicapteurs pour obtenir une compréhension complète d’un événement OVNI. Elle a précisé que le mouvement d’un objet, sa forme (imagerie), sa couleur (données multispectrales ou hyperspectrales), ainsi que les sons et d’autres caractéristiques doivent être enregistrés.
LA RECHERCHE DES OVNIS S’ACCÉLÈRE
Dans la même veine, le document récemment publié propose la création d’un observatoire terrestre qui utiliserait une approche multimodale et multispectrale pour surveiller le ciel en permanence.
Cet observatoire aurait pour mission de collecter des données pour des recherches sur les OVNIs, en réalisant un recensement aérien approfondi et à long terme de tous les phénomènes aériens, qu’ils soient d’origine humaine ou naturelle. Cette initiative a pour but de remédier à l’insuffisance de données scientifiques disponibles publiquement concernant les phénomènes aériens non identifiés.
Avi Loeb, professeur à Harvard responsable du projet Galileo, a exprimé à Universe Today que « les informations détenues par le gouvernement des États-Unis sont souvent gardées secrètes. Cela est dû soit à leur collecte par des capteurs classifiés, soit à un manque de compréhension complète, ce qui pourrait les rendre potentiellement importantes pour la sécurité nationale. »
Il a ajouté que, dans le cas de l’incertitude, ces informations ne sont divulguées ni au grand public ni aux scientifiques. Néanmoins, il a souligné que « le ciel est accessible à tous », ce qui permet au projet Galileo de tirer parti d’un observatoire du ciel entier situé à l’Université de Harvard. Deux autres observatoires sont en cours de construction, l’un au Nevada et l’autre en Pennsylvanie. Ces installations sont conçues pour détecter des objets anormaux dans les spectres infrarouge, optique, radio et audio.
LA CHASSE AUX OVNIs EST OUVERTE
Avi Loeb a précisé que l’objectif de cette initiative est de déterminer s’il existe des objets présentant des comportements ou des caractéristiques de vol inhabituels. Selon lui, même la découverte d’un engin possédant des capacités dépassant celles de la technologie humaine, même dans une proportion d’un sur un million, constituerait une avancée scientifique majeure.
Une telle découverte pourrait indiquer l’existence d’une civilisation extraterrestre technologiquement avancée, offrant la possibilité d’acquérir des connaissances scientifiques et technologiques supérieures à celles développées par l’humanité au cours du dernier siècle.
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