La région du fleuve Sepik, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, le 6 octobre 2019.
Il s'est écrasé dans l'océan Pacifique, au large de l'île de Manus, en 2014, et serait le premier météore interstellaire jamais découvert… si l'on parvenait à remettre la main dessus, et à l'authentifier comme tel.
Le physicien Avi Loeb, professeur d'astronomie à Harvard et cofondateur du projet Galileo, chargé de rechercher des signes extraterrestres, a donc décidé d'organiser une expédition chiffrée à 1,5 million de dollars en Papouasie-Nouvelle-Guinée, à la recherche de ce qu'il pense être un artefact extraterrestre, qui proviendrait de l'extérieur de notre système solaire.
Expédition sous la mer
«J'ai mis sur pied une équipe qui a conçu une expédition de deux semaines pour rechercher les fragments du météore à une profondeur de 1,7 km au fond de l'océan. L'analyse de la composition des fragments pourrait nous permettre de déterminer si l'objet est d'origine naturelle ou artificielle», explique Loeb, qui a identifié l'objet en 2019.
D'après son équipe de recherche, le météore serait plus résistant que les 272 autres météores figurant dans le catalogue du Centre d'étude des objets proches de la Terre de la Nasa. Loeb avance l'hypothèse que cela pourrait être dû à son origine artificielle.
Une équipe de scientifiques, secondée par sept techniciens devant assurer le bon fonctionnement d'un traîneau magnétique déployé dans les fonds marins à l'aide d'un treuil depuis un navire se lanceront donc dans l'expédition cet été, quadrillant une zone de dix kilomètres carrés pour tâcher de retrouver des fragments du météore.
Si l'opération devait s'avérer fructueuse, Loeb a annoncé qu'il remettrait ses trouvailles au Musée d'art moderne de New York.
Bon courage à toute l'équipe !
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