Franck Marie et la vague d'Ovnis en France
Le lundi 5 novembre 1990 à 19:00, des milliers de témoins dans toute la France et d'autres pays d'Europe (Londres notamment) observent un immense ensemble de lumières traversant le ciel lentement, d'Ouest en Est, dans le plus grand silence.
Comme dans la vague belge qui vient de se produire, certains témoignages font état de "triangles" volant à très basse altitude, changeant parfois de direction ou disparaissant derrière les collines. Egalement des signalements d'"engins" beaucoup plus grands, faisant plusieurs centaines de mètres de long.
Il est à 20:00 lorsque les services de sécurité du CNES sont submergés d'appels en provenance de nombreuses brigades de gendarmerie signalant l'étrange phénomène lumineux qui a traversé une grande partie de la France, 1 h auparavant.
Peu avant à 22:30, le SIRPA indique que des pilotes militaires ont effectivement aperçu quelque chose, sans pouvoir le définir que 4 rapports de gendarmerie émanant d'Angers (Maine-et-Loire), de Tulle (Corrèze) et de l'Aube lui sont déjà parvenus sur ces lumières inexpliquées.
L'affaire fait grand bruit . Les services de contrôle des pistes des aéroports parisiens d'Orly et de Roissy, en région parisienne, indiquent avoir également vu un phénomène lumineux, bien que leurs radars n'aient rien détecté.
Durant plus d'une semaine, le SEPRA reçoit de nombreux appels de témoins demandant des explications à propos d'un immense triangle lumineux qui a traversé le ciel.
Il trouve notamment parmi les témoins :
Jean-Pierre Haigneré, spationaute au CNES qui confirme l'étrangeté du phénomène
au centre de lancement de ballons d'Aire-sur-Adour, les techniciens qui retarderont un lancement pour observer le phénomène.
Jean-Gabriel Greslé à Gretz-Armainvilliers (Seine-et-Marne), où ce soir-là avec plusieurs témoins ils voient une poutre de section triangulaire, balisée de lumières et de phares énormes, descendre à moins de 400 m du sol, se stabiliser en palier et changer 2 fois de direction, dans un silence impressionnant.
Pierre Neirinck, astronome amateur spécialiste de des satellites membre d'un réseau d'observation particulièrement efficace, qui identifiera l'étage de fusée responsable dès le lendemain, donc avant le SEPRA (de l'aveu de ce dernier) .
Le SEPRA est renforcé pour l'occasion, et la recherche d'informations commence auprès des autorités aériennes civiles et militaires, des services de météorologie et de la NASA pour une éventuelle rentrée atmosphérique.
La réponse de la NASA arrive le surlendemain en indiquant, pour le lundi précédent, la rentrée du 3ème étage d'une fusée soviétique Proton, lancée le "mercredi 3 octobre" immatriculée 20295/1990 .
Les services d'orbitographie du CNES confirment la trajectoire de cette rentrée qui traversa la France du golfe de Gascogne à l'Alsace. Cette information est fournie aux agences de presse le vendredi 9 novembre 1990 .
Le surlendemain, l'observation nationale est évoquée à "7/7" sur TF1, où Alain Delon déclare ne pas croire à cette explication officielle. Le surlendemain, c'est l'émission Ciel Mon Mardi qui consacre un plateau débattant de cette explication et des ovnis en général
Contestation
Outre certains l'avis de conspirationnistes qui voient dans cette observation la confirmation de leur thèse d'une invasion extraterrestre , cette identification est contestée selon 2 axes différents :
Elle n'expliquerait pas ce qu'on vu les témoins, pour qui une rentrée atmosphérique ne peut expliquer ce qu'ils ont vu . Ils considèrent (avec plus ou moins d'expérience des rentrées atmosphériques) que ce qu'ils ont vu ne ressemblait pas à une rentrée atmosphérique pour des raisons diverses (perception d'un corps sombre reliant les points lumineux, impression de comportement intelligent). Il convient toutefois d'expliquer comment les témoins auraient pu voir un autre phénomène ovni sans voir la rentrée atmosphérique qui avait lieu au même moment.
Elle n'expliquerait pas toutes les observations : De nombreux témoins observeront des phénomènes "analogues" durant le mois . Bien que ce soit contesté par l'Armée de l'Air, certains affirmeront même que la Chasse aurait décollé ce soir-là pour vérifier ce qui avait bien pu se passer. L'équipage d'un Embraer-120 "Brasilia" en vol au-dessus du Massif Central aurait quant à lui observé un groupe de 10 à 12 lumières suivies de trainées brillantes croiser sa route alors que leur avion se trouvait en palier à 7600 m. Il convient en effet de ne pas "réduire" l'explication de tous les phénomènes non-identifiés observés ce soir-là à l'explication de la rentrée atmosphérique : des phénomènes non identifiés sont observés tous les jours, et il n'y a pas de raison qu'on n'en observe pas aussi avant, après, ou le jour-même de cette rentrée atmosphérique.
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Annie Breton (samedi, 06 avril 2024 18:25)
Cela fait 34 ans que je me remémore sans cesse cet évènement. Impossible d'oublier. J'habitais 210 Bd. Henri Barbusse, à Draveil (91210) 4ème étage, sans vis-à-vis. Cet objet ne m'a pas fait peur, au contraire, j'étais subjuguée. Par contre, ma chatte siamoise à manifesté une grande frayeur, elle a courru se cacher, le poil tout hérissé, et j'ai eu du mal à la retrouver. Lors du passage de la "chose", un avion était en pleine ascension, Orly n'est pas très loin. l' engin est passé par dessus mon immeuble, et dessous, il semblait y avoir de gigantesques canalisations qui allaient dans tous les sens (mais ça, je ne suis plus très sure). L'OVNI était tellement immense que des passagers et des pilotes ont bien dû le voir? Mon premier témoignage figure dans ce livre de Franck Marie, ce qui m'interpelle un peu, c'est le dessin joint au texte. Il a été retouché, car il y a rajout de 2 maisons et toitures. Hors, cela fait paraître l'OVNI tout petit par rapport à ce que j'ai vu. En fait, l'objet était si important qu'il aurait pû recouvrir une grande partie de Draveil s'il c'était posé.
Merci de votre attention.
Le Blob (mercredi, 10 avril 2024 01:48)
Annie Breton,
Je suis impatient de voir ce que vous avez eu la chance de vivre.
Une fois, avant de tirer ma révérence.