Ces scien­ti­fiques pensent avoir décou­vert un univers paral­lèle en Antar­c­tique

D’étranges parti­cules obser­vées par une équipe de cher­cheurs en Antar­c­tique les ont conduits à émettre l’hy­po­thèse de la présence (vous êtes bien assis.e ?) d’un univers paral­lèle au nôtre qui remon­te­rait le temps, appre­nait-on dans New Scien­tist le 8 avril dernier. On respire un grand coup et on vous explique.

 

En 2016, l’équipe scien­ti­fique du Pr Peter Gorham, physi­cien spécia­liste des parti­cules expé­ri­men­tales à l’uni­ver­sité d’Ha­waï, a fait une décou­verte abso­lu­ment incroyable. Pendant un mois, ils ont scruté les données récol­tées par un ballon géant placé en alti­tude au-dessus de la glace, équipé de nombreuses antennes. Le ballon obser­vait sans relâche le paysage gelé d’un million de kilo­mètres carrés qui l’en­tou­rait pour tenter d’y repé­rer des parti­cules à haute éner­gie venues de l’es­pace.

 

Les deux premières expé­riences n’ont pas été concluantes. Mais lors de la troi­sième tenta­tive, les cher­cheurs se sont inté­res­sés aux signaux qu’ils avaient d’abord consi­dé­rés comme de simples bruits de fond sur le spectre. En les exami­nant, ils se sont aperçus qu’ils prove­naient sûre­ment d’une parti­cule à haute éner­gie, un neutrino. Le problème, c’est qu’elle ne venait pas de l’es­pace : elle partait du sol. Or, c’est impos­sible.

La Terre est constam­ment bombar­dée de rayons cosmiques à haute éner­gie venus de l’es­pace. Pour loca­li­ser leur origine, les cher­cheurs cherchent à détec­ter le point d’im­pact d’un neutrino, une parti­cule élémen­taire élec­trique­ment neutre qui se déplace en ligne droite dans l’es­pace. Sachant cela, il est facile lorsqu’on trouve le point d’im­pact d’un neutrino de déduire sa trajec­toire pour remon­ter jusqu’à son origine. Origine qui devrait toujours se trou­ver dans l’es­pace. Mais les scien­ti­fiques se sont trou­vés en présence d’un neutrino dont l’ex­plo­sion partait du sol…

 

Pour tenter d’ex­pliquer ce phéno­mène, de nombreuses hypo­thèses et théo­ries ont été fondées en se basant sur les connais­sances actuelles de la physique, mais les cher­cheurs ont dû toutes les écar­ter les unes après les autres. Aussi incroyable que cela puisse paraître, le Pr Gorham et son équipe ont conclu que la seule hypo­thèse suscep­tible d’ex­pliquer ce phéno­mène serait l’exis­tence d’un univers paral­lèle fonc­tion­nant à l’en­vers du nôtre. Une sorte de monde miroir où tout serait inversé, le plus et le moins, la gauche et la droite, le passé et le futur…

 

Une hypo­thèse dingue qui, si elle venait à être véri­fiée, chan­ge­rait à jamais notre vision de l’uni­vers. C’est à cela que s’at­telle l’équipe du Pr Gorham depuis quatre ans. Contacté par Ulyces, il devrait répondre sous peu à toutes les ques­tions qui nous brûlent les lèvres.

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