Brian Dunning, Bob Lazar et Roswell
Dans le numéro 72 de novembre-décembre 2019 de Science et inexpliqué, on trouve une petite interview de Brian Dunning (1), un journaliste scientifique américain (de l’Oregon) pourfendeur d’OVNIs. Il affirme (et sur ce point il a probablement raison, au moins en partie) que le vrai secret de la Zone 51 est qu’elle n’a jamais été secrète et que les rumeurs qui la concernent sont tout simplement fausses, puis il insulte Bob Lazar en le présentant comme un véritable imposteur, comme un clown qui a voulu attirer l’attention sur lui en inventant une histoire ‘’sans queue ni tête’’, toutes ses affirmations ayant, dit-il, facilement été réfutées. Il affirme que ses écrits sont truffés d’erreurs scientifiques fondamentales qui révèlent qu’il n’a aucune connaissance de la physique ou d’autres domaines dans lesquels il revendique une expertise, son histoire étant qualifiée de ridicule. Il parle d’indigeste mixture. Bref, nous sommes dans le registre de l’insulte permanente, les propos de ce scientiste n’étant d’ailleurs étayés par rien de concret. A noter que Jeremy Corbell (voir son interview dans le même numéro de Science et inexpliqué), qui a réalisé un film sur les révélations de Bob Lazar à propos de la Zone 51, est convaincu, quant à lui, de la véracité du récit de Bob Lazar. Il a rencontré – parfois sans que Bon Lazar ne le sache – les anciens collègues, diverses connaissances et des associés de Bob Lazar. Certaines de ces personnes lui ont permis d’enregistrer leur interview, d’autres non (pour sauvegarder leur emploi ou pour des raisons de sécurité nationale). L’article de Nicolas Montigiani (quand un article n’est pas signé, c’est qu’il est rédigé par le rédacteur en chef de la revue !) se termine par cette déclaration du journaliste d’investigation français David Ramasseul :
« Jeremy Corbell a retrouvé un témoin, le Dr. Robert Krangle, physicien qui se souvient fort bien de Lazar : ‘’C’était un physicien comme moi : ça se voyait tout de suite à toute la rangée de stylos couleur qui dépassaient de sa chemise.’’ »
Bob Lazar participait aux réunions de sécurité « où l’on nous administre le briefing habituel exigeant que l’on ne dise rien à l’extérieur de ce que l’on allait voir ou faire ». Robert Krangle n’est pas étonné que personne ne se soit levé pour donner du crédit aux assertions de Bob Lazar :
« C’est la mentalité qui prévaut dans ce genre de milieu. Il a brisé la loi du silence et ses ex-collègues le considèrent comme un traître. » (2)
Pour le reste, ‘’l’argumentation’’ (si on peut appeler cela de l’argumentation) de Brian Dunning est tout à fait caractéristique du raisonnement réducteur des négateurs en matière d’ufologie :
Il commence par déclarer, de façon simpliste, qu’il se concentre sur les raisons pour lesquelles des individus normaux et intelligents croient en des choses étranges alors qu’elles font face ‘’à des preuves contradictoires’’ (sic), et comme justification de son propos, il dit que nous observons tous, dans le ciel, des phénomènes qui nous paraissent insolites a priori, et il ajoute qu’il peut s’agir de méprises avec des phénomènes naturels, des oiseaux, des avions, des reflets, des satellites, des météores, etc. Eh bien non, moi par exemple, si je vois ce genre de choses, je ne les confonds pas avec des OVNIs. Mais, dit-il, il arrive parfois que nous ne trouvions pas d’explication convaincante, et certains disent alors qu’ils ont vu un OVNI, un vaisseau spatial extraterrestre, ce qui, dit-il, est une « réaction très intéressante à étudier »… Ce qui serait ‘’intéressant’’ à étudier, c’est plutôt ce genre de formulation inepte, les témoignages d’OVNIs ne se limitant pas à de vagues observations de points lumineux ou autres dans le ciel. (Voir les récits de contacts, de RR3 et RR4, etc.)
Lorsqu’il parle du cas de Roswell, Brian Dunning montre encore sa totale incompétence. Ce scientiste, qui s’imagine être une autorité en la matière, débite des âneries et des contrevérités à n’en plus finir. Il proclame que les lecteurs de la revue doivent savoir que l’histoire de Roswell n’existait pas avant 1978, ‘’l’année de sa naissance’’, et qu’elle est apparue « dans le plus idiot des tabloïds : le National Inquirer », qu’il ne s’agit pas « d’un cas où des journalistes d’investigation auraient exhumé un vieux mystère, mais d’un récit monté de toutes pièces par des écrivains ufologues ». Cette présentation fantaisiste du dossier Roswell est une insulte (ce qui n’a pas été relevé par Montigiani, mais il est vrai qu’il a interviewé pour sa revue – par mail assurément – ce désinformateur) à la recherche de la vérité. D’abord, l’affaire Roswell a débuté en juillet 1947, avec la proclamation de la capture d’un ‘’disque volant’’, ‘’réinterprétée’’ le jour suivant par celle d’un ballon météo.
Le récit du crash près de Roswell n’a absolument pas été monté de toutes pièces par des ufologues. Ces derniers ont simplement recueilli les témoignages de nombreux témoins de l’époque, à commencer par Jesse Marcel. C’est en 1978 que Leonard Stringfield localisa Jesse Marcel et communiqua avec lui au téléphone. Il apprit qu’on avait vu, sur les lieux du « crash », de nombreux fragments métalliques et une matière ressemblant à du « parchemin », le tout étant dispersé sur une surface de 2,5 kilomètres carrés. Les fragments en métal, de formes variables, avaient une longueur allant jusqu’à 15 centimètres, et ils avaient l’épaisseur du papier d’aluminium. Ces morceaux, très résistants, ne pouvaient être ni pliés, ni cassés (quelle que soit la pression exercée avec les mains). Depuis lors, de nombreux témoins (directs ou indirects) ont été retrouvés, ce qui a permis de corroborer les dires de Jesse Marcel. Parmi ces témoins, il y a l’ancien officier Walter Haut, ce dernier ayant été, en juillet 1947, chargé des relations publiques de la base de Roswell, et c’est lui qui avait livré le premier communiqué à la presse. En 2002, il rédigea un affidavit (déclaration sous serment), à n’ouvrir qu’après sa mort, dans lequel il a fait cette déclaration :
« Avant de quitter la base, le colonel Blanchard m’a emmené personnellement au bâtiment 84, un hangar pour les B-29 situé du côté est du tarmac (…). Une fois à l’intérieur, j’ai été autorisé, à une distance de sécurité, à observer pour la première fois les objets récupérés juste au nord de la ville. Cela faisait environ 3,5 m à 4,5 m de longueur, pas autant en largeur, environ 1,8 m de haut, et plutôt en forme d’oeuf (…). Toujours à distance, j’ai pu voir deux corps sous une bâche en toile. Seules les têtes dépassaient de la bâche et je ne pouvais rien voir du reste du corps. Les têtes m’ont semblé plus grandes que la normale, et la disposition de la bâche suggérait qu’ils avaient la taille d’un enfant de 10 ans. »
Il faut aussi tenir compte des enquêtes poussées de Donald Schmitt et Kevin Randle.
Lors de sa petite interview, Brian Dunning ressort ‘’l’argument’’ classique selon lequel il ne semble y avoir aucun moyen de franchir, dans des délais « raisonnables », les distances aussi extrêmes qui séparent les étoiles, ce qui l’amène à conclure qu’il y a donc « fort à craindre que des extraterrestres intelligents se heurtent au même problème que nous ». En voilà encore un qui se fonde sur les connaissances terrestres actuelles (avec les « pétroleuses » de la NASA, etc.) en matière de voyage interstellaire pour décréter que « les autres » sont tout aussi inaptes que nous à franchir ces distances en années-lumière. Bien sûr, la multitude des sources et récits de contacts extraterrestres répertoriés (et pas seulement des lumières ou des formes vues dans le ciel) montrent bien que cela est possible. Il conclut en disant qu’à l’heure actuelle, il n’existe aucune preuve valable qui démontrerait que nous sommes visités, ce qui, ajoute-t-il, est somme toute rationnel. D’abord, il faudrait préciser qu’il n’y a pas officiellement de preuve. Ensuite, la multitude des sources et des témoignages précis répertoriés est largement suffisante pour étayer une conviction personnelle quant à la réalité de ces visites (passées et présentes).
Nous avons, sur le thème de la présence extraterrestre, un nombre considérable de témoignages et de récits de diverses natures, mais il manque, bien sûr, la preuve matérielle indiscutable d’une telle présence qui contraindrait les ”incroyants” (grand public et scientifiques de tous bords, sans oublier les grands médias), hélas largement majoritaires, à reconnaître cette réalité pourtant évidente pour les personnes qui ont approfondi le sujet. Il y a certes des photos et vidéos authentiques, mais celles-ci ne constituent pas pour autant des preuves, car l’individu lambda suspectera toujours un trucage, surtout avec les moyens technologiques actuels.
Le cas Adamski
Les rares vraies preuves dont on dispose n’émeuvent pas pour autant les ufologues et les scientifiques en général, comme dans le cas de la rencontre de George Adamski avec ”Orthon”, le 20 novembre 1952, dans le désert californien. En dépit des mises au point de Michel Zirger à propos du cas Adamski, les gens en sont encore restés (par ignorance) à la vieille affirmation du caractère frauduleux des photos obtenues par le contacté américain. Après avoir évoqué, dans le cas d’Ed Walters (Gulf Breeze, Floride), la découverte d’une maquette ressemblant aux photos alléguées d’OVNIs qu’Ed Walters était censé avoir prises, un lecteur de la revue Science et inexpliqué dit être déçu « car les actes de ces personnes discréditent une discipline qui n’en a vraiment pas besoin, comme le fit déjà George Adamski dans les années 1950 ». Il pose la question : « Trouvera-t-on un jour une photographie de ces appareils inconnus qui ne souffrira d’aucune anomalie, d’aucun trucage ? C’est à désespérer. » (3)
De même, on lit, au chapitre 7 du livre (OVNIs. Sommes-nous seuls ?, éditions Michel Lafon, 2019) de Nelson Monfort et Ivan Kiriow, que le cas Adamski est l’une des plus grandes escroqueries de l’ufologie, que les photos sont d’habiles trucages (avec référence à une lampe à pétrole…), que les autres ‘’témoins’’ de l’observation du 20 novembre 1952 n’ont rien vu directement et que ceux-ci ont été manifestement manipulés par Adamski (ce qui est faux), qu’un moulage des empreintes de pas de l’être aurait été fait par Adamski (il a en réalité était fait par George Hunt Williamson !)… Ce type de réactions négatives (comme dans le cas d’un commentaire – faisant suite à l’annonce d’une conférence ‘’réhabilitant’’ le cas Adamski – trouvé en 2019 sur la page Facebook de la revue Lumières dans la Nuit) à l’affaire Adamski est courant, mais il reflète en réalité l’ignorance et l’incompétence des gens qui font ces déclarations péremptoires.
Il s’avère en effet que nous disposons, dans le cas de la rencontre d’Adamski, en novembre 1952, avec ”Orthon”, de photographies non truquées ! (Et pour répondre au lecteur de Science et inexpliqué, ci-dessus, il y en a d’autres : lac Chauvet en 1952, Washington en 1952, etc.) Il faut lire à ce sujet le livre de Michel Zirger : L’affaire Adamski. Preuves et contre-enquête (éditions Le Temps Présent, 2019). Grâce à un traitement informatique, le Danois Rene Erik Olsen a pu mettre en évidence, en 2017, la présence, sur les lieux de la rencontre, du ”vaisseau-mère”, du ”vaisseau éclaireur” (ou vaisseau de reconnaissance) et du visiteur de l’espace dénommé ”Orthon”. Voici le texte de quatrième page de couverture du livre :
« A l’occasion du 65e anniversaire de la parution du livre de Desmond Leslie et George Adamski, “Les soucoupes volantes ont atterri”, l’ufologue Michel Zirger fait le point sur ce qui se passa réellement l’après-midi du 20 novembre 1952 dans le désert californien. Ce jour-là, George Adamski rencontra un ”homme de l’espace” descendu d’une ”soucoupe volante”. La scène fut observée par six témoins. Michel Zirger dévoile ici des preuves inédites absolument extraordinaires qui tendent à authentifier ce premier contact extraterrestre. Des photographies prises ce jour-là, traitées récemment par informatique, montrent maintenant clairement le grand ”vaisseau mère” haut dans le ciel, libérant le petit ”vaisseau éclaireur” en vue de l’atterrissage, et, ce qui est encore plus bouleversant, l’extraterrestre lui-même, à qui Adamski donna plus tard le nom de ”Orthon”. Ce livre incontournable, dérangeant et historique, va grandement secouer les fondements de l’ufologie mondiale ainsi que notre vision du monde ! »
Dans le numéro 326 (octobre-décembre 2018) de la revue Science et pseudo-sciences (la revue des ‘’rationalistes’’ français), l’astrophysicienne Suzy Collin-Zahn fait ce commentaire ”classique” à propos du contact de George Adamski avec le Vénusien Orthon :
« A l’époque, le peu que l’on savait de la planète Vénus permettait de telles élucubrations, tandis que maintenant il serait difficile d’imaginer une vie, aussi intelligente soit-elle, capable de résister à la température de 450 °C et à l’acide sulfurique de l’atmosphère de cette belle planète. » (4)
L’analyse, par Michel Zirger, du récit et des photos de la rencontre de 1952, montre que cette rencontre est pourtant bien réelle. Bien sûr, l’astrophysicienne est, comme ses pairs, totalement incapable de concevoir les éléments suivants dont je parle dans mes livres pour rendre compte de l’origine vénusienne d’Orthon : l’existence de niveaux dimensionnels (fréquentiels) planétaires autres que le niveau dense des planètes (dont Vénus) concernées, l’information selon laquelle certains visiteurs « éthériques » peuvent manifester temporairement un corps physique, et la possibilité de l’existence de survivants, dans le monde intérieur de Vénus, d’une antique civilisation vénusienne. (Selon certaines sources, la planète a été habitée dans un lointain passé, les conditions atmosphériques n’étant alors pas les mêmes, soit parce que la planète était localisée en un emplacement différent du système solaire, dans la zone habitable, soit parce que, dans un lointain passé, Vénus possédait un océan.) Je précise que Michael Salla fait état de l’hypothèse fantaisiste (qu’il a tendance à stupidement accréditer) selon laquelle Orthon était… un astronaute allemand faisant partie d’un programme spatial secret ! Les âneries sur les « soucoupes volantes nazies » ont décidément la vie dure. Orthon n’était évidemment pas un astronaute nazi, mais un Vénusien (qui n’a donc pas trompé le contacté sur son origine réelle) dont la nature peut s’expliciter en relation avec ce que je viens de signaler ci-dessus.
Les Wandjinas
On trouve, dans le numéro 69, de mai-juin 2019, de Science et inexpliqué, un article consacré aux peintures rupestres semblant suggérer des représentations d’entités extraterrestres : les fresques préhistoriques du Tassili (Algérie), les silhouettes Wandjinas en Australie, les gravures du Val Camonica (qui, pour Umberto Sansoni Seguito, ne représentent que des guerriers casqués et armés qui effectuent une danse rituelle). A propos des Wandjinas, l’archéologue Sue O’Connor dit qu’identifier ces figures anthropomorphiques à des représentations d’extraterrestres est « un véritable non-sens », car par ce biais, dit-elle, « les Blancs refusent aux anciens Australiens d’avoir eu la créativité nécessaire pour produire cet art fantastique, d’une finesse et d’une beauté rares », ce qui peut finalement s’apparenter, ajoute-t-elle, « à une forme de racisme ». Les Wandjinas – les ”esprits du rêve” – sont, dit-elle, liés au culte de la fertilité et des éléments, en particulier la pluie. Ainsi, les coiffes ornées de ”rayons” représentent, dit-elle, la foudre qui arrive chaque année à la saison de la mousson et qui apporte l’eau, essentielle au renouvellement de la vie. La formulation relative à l’accusation de racisme est néanmoins absurde car il va de soi qu’un tel racisme est totalement inexistant si les aborigènes n’ont en réalité fait que représenter ce qu’ils ont vu (dans l’hypothèse où il s’agirait en réalité d’entités extraterrestres, contrairement à l’affirmation de l’archéologue, auquel cas l’interprétation des ”Blancs” se serait alors révélée exacte, sans que l’on puisse pour autant invoquer cet absurde racisme totalement absent dans un tel contexte).
I. De fausses preuves :
Néanmoins, certaines fausses preuves ont émergé ces dernières décennies. En voici un listing :
1. Peintures de scènes bibliques:
Il existe des peintures, remontant à plusieurs siècles, qui montrent notamment des scènes bibliques où sont présents des “objets” pouvant s’apparenter à des OVNIs. Ainsi :
– Un “OVNI” apparaît sur un tableau du quinzième siècle du peintre italien Carlo Crivelli (1430-1495). Un rayon de lumière émanant de cet “OVNI” vient toucher la Vierge en prière. Sur un autre tableau du quinzième siècle, attribué à Filippo Lippi ou à son école, on voit un “OVNI” au-dessus de l’épaule de la Vierge.
– Sur un tableau de Masolino Da Panicale (1383-1440), Jésus se trouve dans une sorte de « vaisseau-mère » à l’horizontale, d’où sortent une quinzaine de représentations pouvant être identifiées à des “OVNIs”. Et sur un autre tableau datant de 1600, La glorification de l’Eucharistie, Bonaventura Salimbeni a représenté Jésus sur un petit nuage avec ce qui s’apparente à un satellite artificiel (avec un bouton et deux antennes)
– Deux images du dix-huitième siècle (1710) semblent représenter un “OVNI” : sur l’une, un personnage regarde, avec une longue-vue, l’engin présumé. Sur la seconde, qui représente le baptême du Christ d’Art De Gelder (1645-1727), un “OVNI” (qui envoie des rayons de lumière) fait office de colombe. (Le monde de l’inconnu, n° 296, mars-avril 2002, p. 32-35.)
Peut-on parler ici d’une confirmation inattendue du lien existant entre certaines manifestations religieuses et les OVNIs ? Ces artistes ont-il été « inspirés » dans leurs œuvres, le but recherché étant la mise en évidence ultérieure du lien existant entre certaines manifestations religieuses et les « futurs » OVNIs ? Malheureusement, la réponse à ces deux questions est négative. En effet, Diego Cuoghi a montré qu’il existait une explication plus prosaïque à ces représentations religieuses censées montrer des engins extraterrestres. Les objets représentés sur les tableaux ne sont en réalité que des symboles religieux très communs, « un code en vigueur dans les oeuvres de la Renaissance que les historiens de l’art connaissent bien ». Diego Cuoghi a étudié plusieurs ouvrages de référence sur l’histoire de l’art : Dictionnaire des sujets et des symboles dans l’art (James Hall), Le manuel des symboles dans l’art (Maurizio Chelli), Histoire des Anges (Marco Bussagli)… On trouve sur le sujet, dans le numéro 2 de la revue Science et inexpliqué, de mars-avril 2008, un article (Des OVNIs dans l’art ?). (5)
Cette étude faite, il s’avère que ce ne sont pas des OVNIs qui sont représentés sur les tableaux mentionnés ci-dessus. J’ai moi-même brièvement évoqué ces présumés OVNIs dans l’art, dans un numéro de Le monde de l’inconnu et dans un numéro de Top secret. Mais l’analyse de Diego Cuoghi m’a fait prendre conscience qu’il s’agissait en fait de fausses « soucoupes volantes »… (Sur mon site Web, j’ai consacré un texte à ce sujet : Des OVNIs dans l’art ?) Exemple :
« Dans la peinture de Carlo Crivelli intitulée ”L’Annonciation”, il n’y a pas d’OVNI. Le rayon qui atteint la Vierge qui écoute les paroles de l’Ange part de deux cercles de petits anges à l’intérieur d’un cercle de nuages. Ce type de représentation de la Grâce de Dieu comparait dans une multitude d’autres oeuvres d’art médiéval et de la Renaissance, mais surtout dans la majorité des Annonciations et des Baptêmes du Christ. »
2. Les hiéroglyphes du temple d’Abydos :
Dans le tome I de Programmes spatiaux secrets et Alliances extraterrestres (éditions Ariane, 2016), Michael E. Salla évoque des hiéroglyphes trouvés dans le temple d’Abydos construit par Séthi Ier (mort en 1279 av. J.-C.) et par son fils Ramsès II (mort en 1213 av. J.-C.) :
« Sur une lourde dalle de pierre soutenant le plafond du temple, on voit des hiéroglyphes montrant quatre vaisseaux volants ou submersibles futuristes dans l’Egypte ancienne. Ces hiéroglyphes ont été découverts en 1848, bien avant le premier vol de l’avion des frères Wright en 1903. Les hiéroglyphes du temple d’Abydos ont été cités de nombreuses fois comme preuves évidentes que les anciens Egyptiens possédaient des machines volantes. » (M. Salla)
A la question qui lui a été posée : la technologie visible dans le temple d’Abydos était-elle largement connue dans la société égyptienne ou appartenait-elle à un programme spatial secret ?, Corey Goode a ainsi répondu :
« Oui, absolument, elle l’était ! Ou elle appartenait à l’une des ”civilisations autonomes” antérieures dont ils connaissaient la technologie. Considérant toutefois le lieu (le temple) et le fait que la caste des prêtres en savait parfois davantage que les rois ou les dirigeants (…), il y a des chances que ma réponse à votre question porte directement sur ce qu’ils utilisaient. Nous savons avec certitude qu’ils étaient aussi en contact avec des groupes ”hors du monde” et ”d’anciennes civilisations autonomes au dieu trompeur”. » (6)
J’avais eu connaissance des représentations du temple d’Abydos dans le tome II de L’ancien secret de la Fleur de vie, de Drunvalo Melchizédek (éditions Ariane, 2001). (7) Mais bien avant que Michael Salla ne se réfère à son tour à ces hiéroglyphes, l’histoire avait été déjà démystifiée. Le résultat obtenu correspond en fait à ce que l’on appelle un palimpseste, c’est-à-dire un manuscrit constitué d’un parchemin déjà utilisé, dont on a fait disparaître les inscriptions pour pouvoir y écrire de nouveau. Dans le cas du temple d’Abydos, il s’avère que la superposition du cartouche de chacun des deux pharaons évoqués permet d’obtenir, ainsi que je l’ai vu dans une émission télévisée, des formes suggérant des engins modernes (hélicoptère, tank, avions) !
On trouve, dans le numéro 12 (décembre 2019-janvier 2020) de la revue Ikaris, un article de Luc Lebrun consacré aux hiéroglyphes du linteau du temple d’Abydos. Il y a en exergue cette citation d’Adrian Keller :
« Ces hiéroglyphes ont été initialement interprétés comme des artefacts représentant un hélicoptère ainsi que d’autres exemples de technologie moderne. Les égyptologues ont rejeté cette affirmation en soulignant que c’était une paréidolie en partie basée sur des gravures remplies de plâtre et resculptées sous le règne de Ramsès II. Bien qu’il s’agisse d’une théorie convaincante et rationnelle, il n’y a pas assez de preuves pour l’appuyer. » (8)
3. ”L’autopsie d’un extraterrestre”:
On connaît l’affaire de ”l’autopsie d’un extraterrestre” révélée en France, en 1995, dans la première émission de L’Odyssée de l’étrange du journaliste bien connu Jacques Pradel. Ce dernier a fait une honnête enquête qui l’a malheureusement ensuite desservi. On s’accorde à dire que cette prétendue autopsie est une manipulation. Il convient cependant de dissocier le dossier Roswell lui-même (l’objet crashé ayant bien été un vaisseau extraterrestre, et non des ballons Mogul, une aile volante allemande, des prisonniers japonais, ou d’autres fadaises) de cette histoire d’autopsie. Jacques Pradel lui-même a dit (Science et inexpliqué n° 53, septembre-octobre 2016, page 39) que le crash d’OVNI de 1947 et l’affaire de ”l’extraterrestre” se nourrissent l’un l’autre, mais qu’il s’agit de deux épisodes différents, et que si la ”créature” est une supercherie, cela ne veut pas dire que le ”crash” en soit une. (Jacques Pradel est l’auteur de : Vous avez dit étrange ?, éditions Télémaque, 2016.) Philip Mantle a fait parvenir à Science et inexpliqué (voir le n° 57 de mai-juin 2017) une interview dans laquelle un individu nommé Gareth Watson évoque le rôle qu’il aurait eu, celui d’un homme manipulé à des fins mercantiles. Gareth Watson dit avoir connu en 1994 Ray Santilli, le producteur du film de l’autopsie. C’est alors que Ray Santilli et Gary Shoefield l’ont contacté quelques semaines avant le début du tournage pour lui demander d’y participer. Spyros Melaris, qui a conçu le mannequin, lui a dit ce qu’il devait faire : se tenir derrière une vitre et observer le déroulement de l’autopsie.
« En fait, certainement pour gagner ma confiance, Santilli et Shoefield m’ont dit qu’il existait de vraies images d’une autopsie d’un extraterrestre, mais qu’elles étaient de trop mauvaise qualité pour être diffusées. C’est la raison pour laquelle ils devaient reconstituer la scène, refaire un film potable, diffusable. Ils m’ont effectivement montré, sur une cassette VHS à l’image vraiment granuleuse, une prétendue autopsie d’un être qui se trouvait sous une tente… J’ai donc accepté de marcher avec eux en toute bonne foi. » (G. Watson)
Gareth Watson n’a jamais dit que le film original, celui qu’il a vu en premier (celui tourné sous une tente), était un canular, car il ne peut pas prouver une telle chose. (9)
4. Les fausses diapositives de Roswell :
L’histoire des dites diapositives de Roswell, que je ne développe pas ici (j’ai mis sur mon site Web un texte à ce sujet), s’est révélée être également un flop.
Le 28 septembre 2013, l’ufologue et cryptozoologue Nick Redfern déclara avoir été en contact avec un homme à l’accent texan qui lui demanda combien pouvaient valoir des diapositives montrant un corps extraterrestre récupéré à Roswell… En octobre 2013, Tom Carey a été interviewé par Alejandro Rojas pour le site Open Minds. A cette occasion, il a précisé que les diapositives ont été apportées à un historien officiel de Kodak qui les a datées de 1947 et authentifiées. L’une des diapositives montre un être de 1 mètre 5 à 1 mètre 20, avec une tête ressemblant à celle d’un insecte, l’individu étant couché sur une sorte de brancard. L’autre diapositive montre que la tête a été sectionnée, avec une autopsie partielle du corps, les entrailles ayant été retirées. Le cadavre aurait été embaumé. Ces deux photos auraient été prises à l’intérieur d’un local.
En juillet 2014, un anonyme qui s’est présenté comme un professionnel de l’aérospatial a témoigné sur le site The Ufo Chronicles. Il dit qu’il a rencontré le propriétaire des photos, qu’il a vu celles-ci et qu’il validait la description donnée par Tom Carey. Il donne à l’être une taille d’environ 90 centimètres, avec une peau lisse et tendue (peut-être à cause d’un traitement de conservation du corps). Il n’a pu voir de doigts aux mains ou de pieds, aucune dent n’étant visible. La tête paraissait être blessée. Le 12 novembre 2014, Tom Carey fit cette déclaration à l’occasion d’une conférence sur les OVNIs : « Nous sommes entrés en possession de deux diapositives Kodachrome couleur d’un être extraterrestre reposant sur une caisse en verre. »
Le 4 février 2015, le présentateur mexicain Jaime Maussan a présenté à la presse, sur la chaîne Tercer Milenio, la conférence prévue pour le 5 mai 2015 à Mexico… (Je précise que cet événement a été évoqué, le 7 ou 8 mai 2015, sur la chaîne d’information iTélé… J’y ai vu les ufologues Richard Dolan et Jaime Maussan, en plus de la photo du prétendu « alien ».)
Finalement, il s’est avéré que ce prétendu « alien » n’avait rien d’extraterrestre, qu’il n’était pas associé à Roswell. Ce que l’on voit n’est rien d’autre qu’un enfant momifié… Dans une lettre envoyée par Kevin Randle au site UFO Conjecture(s), mis en ligne le 10 mai 2015, l’ufologue écrit qu’il s’agit d’une « farce », que le documentaire montre une momie et que Roswell n’a rien à voir avec cette histoire.
5. La créature Ata :
Le 22 avril 2013 a été diffusé un documentaire américain, « Sirius », qui avait été annoncé comme le film qui ferait toute la vérité sur l’histoire de la créature Ata.
Tout est parti du projet Kickstarter. Un scientifique et un réalisateur souhaitaient produire un documentaire révélant la vérité sur la présence ou non d’extraterrestres sur Terre. Mené par le docteur Steven Greer, ce projet a donné le jour à un documentaire intitulé “Sirius”. Le documentaire “Sirius”, qui se concentre principalement sur les restes d’Ata, se penche aussi sur les mouvements populaires actuels qui demandent au gouvernement américain de révéler ce dont il serait au courant en ce qui concerne les extra-terrestres et les technologies alternatives avancées qui pourraient bénéficier à toute la planète. Ce documentaire sur Ata, qui a pour sous-titre : « le squelette le plus troublant jamais découvert sur Terre », a pour point d’orgue l’analyse ADN d’Ata.
Le 19 octobre 2003, Oscar Munoz découvrit le squelette d’Ata alors qu’il procédait à des recherches dans la ville fantôme de La Noria, dans le désert d’Atacama (Chili). Ce chercheur d’or a découvert, en creusant dans un cimetière, un petit linge entouré d’un ruban violet renfermant un minuscule squelette. C’est un collectionneur privé de Barcelone qui a ensuite eu en sa possession le squelette. Le petit squelette au crâne allongé et mesurant seulement quinze centimètres, qui a été trouvé non loin d’une église abandonnée, n’est ni un Alien, ni un singe. C’est le squelette d’un être humain. Il présente cependant dix paires de côtes, au lieu de douze pour les humains. Sa boîte crânienne est excessivement déformée et imposante par rapport au reste du corps.
Garry Nolan, un expert en biologie cellulaire, est entré en contact avec les réalisateurs du documentaire « Sirius » afin de pouvoir examiner le spécimen de plus près. Ce directeur du département des cellules souches à l’école de médecine de l’Université Stanford (Californie) a apporté Ata au radiologue pédiatre Ralph Lachman, du centre médical Cedars-Sinaï (de Los Angeles), qui est connu pour ses compétences dans les troubles squelettiques chez les enfants. Bien qu’habitué à voir des difformités, le spécialiste a avoué n’avoir jamais été confronté à un tel cas de figure. Après avoir étudié Ata aux rayons X, il a conclu, grâce à l’étude des genoux, que la créature avait vécu six à huit ans avant de mourir ! Garry Nolan, qui, au début, pensait qu’Ata devait être mort il y a des dizaines de milliers d’années, confia des échantillons à des paléoanthropologues afin de déterminer sa place dans l’arbre humain. Son ADN révéla qu’il n’était en fait âgé que de quelques dizaines d’années.
L’ADN d’Ata, de facture très classique, révèle 23 paires de chromosomes comme chez les humains. Malgré les apparences qui correspondent aux images que l’on se fait des extra-terrestres (un crâne allongé surmonté d’une crête osseuse, un volume disproportionné par rapport au corps), les tests ADN ne laissent guère de place au doute. Les chercheurs ayant effectué des comparaisons avec des squelettes de foetus humain ont pu constater une série de similitudes qui confirment l’hypothèse d’un squelette humain…
On apprend qu’Ata n’est pas un singe, mais un humain, et qu’il est en tout cas plus proche de l’Homme que du chimpanzé. Au cours du documentaire, Garry Nolan est en effet formel :
« La séquence que nous avons obtenue grâce aux mitochondries nous dit avec quasi-certitude que la mère d’Ata était une indigène du Chili et qu’Ata était de sexe masculin. Si je devais faire une estimation, je dirais qu’il est mort il y a un siècle. »
L’ADN, composé de 23 chromosomes, a toutes les spécificités normales de l’Homme. Ata est de sexe masculin et il a pour mère une indigène du Chili… (10) On lit ci-dessus que le squelette était masculin, mais on a appris ultérieurement qu’il était féminin :
« La découverte au Chili d’un squelette minuscule, à la tête ressemblant à un extraterrestre, avait intrigué la planète, mais après analyse, des chercheurs ont révélé qu’il s’agissait d’une petite fille aux mutations génétiques rares, associées au nanisme.
Surnommé ”Ata ”, le squelette momifié avait été retrouvé en 2003 derrière une église dans le désert d’Atacama, glissé dans une pochette en cuir. Si la notion d’un corps extraterrestre a été écartée il y a longtemps, une analyse génétique complète a montré une poignée de mutations rares associées au nanisme, aux malformations et à un vieillissement prématuré apparent.
Les experts avaient auparavant émis l’idée que les os semblaient appartenir à un être âgé de six à huit ans, rappelle cette nouvelle étude publiée dans la revue Genome Research. ”Nous savons maintenant qu’il s’agit d’un enfant, sans doute mort-né ou décédé après sa naissance”, a déclaré Garry Nolan, auteur principal de l’étude et professeur de microbiologie et immunologie à l’université de Stanford, en Californie. »
Le bon état du squelette laisse imaginer qu’il date de 40 ans tout au plus. L’enfant avait un nombre, auparavant jamais observé, de 10 paires de côtes quand les humains en ont 12. En utilisant l’ADN extrait de la moelle osseuse, les chercheurs ont fait une analyse complète du génome et ont pu déterminer que la petite fille était d’Amérique du Sud, de l’île de Chiloé au Chili. Certaines mutations étaient connues des scientifiques, d’autres non. (www.futura-sciences.com, 25 mars 2018)
Voici ce qu’on lit sur national geographic.fr :
« Le mystère de la ”momie extraterrestre” d’Atacama élucidé par une analyse ADN :
Les chercheurs espèrent que cette nouvelle découverte permettra de clore le débat sur les origines d’Ata, un nouveau-né naturellement momifié mis au jour dans le désert chilien.
Ata ne fait que 15 centimètres de haut, et présente une tête conique et des os exceptionnellement durs pour sa taille. D’aucuns ont prétendu qu’il s’agissait là d’un extraterrestre. Mais une nouvelle étude publiée hier dans la revue Genome Research réfute non seulement la théorie extraterrestre, mais donne des éléments d’explications sur le processus de momification.
Le débat a commencé à animer la communauté scientifique en 2003, lorsque les restes naturellement momifiés d’Ata ont été mis au jour près d’une ville fantôme du désert d’Atacama, au Chili. Un homme d’affaires espagnol, Ramón Navia-Osorio, a acheté cette momie et en 2012 a autorisé un médecin du nom de Steven Greer à l’étudier par le moyen de rayons X et via la tomodensitométrie pour analyser son squelette.
Greer est le fondateur de The Disclosure Project, qui ‘’cherche à divulguer la vérité sur les OVNIS, l’intelligence extraterrestre et les systèmes d’énergie et de propulsion avancés’’, selon son site Web.
Ata n’est pas plus grand qu’un fœtus humain. Mais un radiologue qui a analysé les images estime que les os d’Ata étaient à peu près aussi mûrs que ceux d’un enfant de six ans.
À l’époque, Greer a également fourni des échantillons de la moelle osseuse d’Ata à l’immunologiste Garry Nolan de l’Université Stanford de Palo Alto, en Californie. L’équipe de Nolan a séquencé l’ADN d’Ata et a conclu que son matériel génétique était bien celui d’un être humain. Mais il ne pouvait pas expliquer comment une si petite personne pouvait présenter des caractéristiques physiques si inhabituelles.
‘’Une fois que nous avons compris qu’il s’agissait d’un être humain, l’étape suivante consistait à comprendre comment un humain pouvait prendre cette forme’’, explique Nolan.
Nolan a alors travaillé avec des chercheurs en génétique de Stanford et avec l’équipe du biologiste computationnel Atul Butte de l’Université de Californie à San Francisco pour analyser le génome d’Ata. Selon les résultats de leurs recherches, des mutations sont présentes dans sept des gènes d’Ata, tous relatifs à la croissance humaine. Nolan pense maintenant que cette combinaison de mutations a causé des anomalies squelettiques graves chez Ata, ce qui expliquerait cette croissance osseuse inhabituellement précoce. Selon l’étude, Ata est probablement un fœtus mort-né ou mort peu après la naissance.
Mais ceux persuadés qu’Ata est un extraterrestre n’en démordent pas, quelles que soient les nouvelles révélations scientifiques. ‘’Nous ne savons pas ce que c’est, mais ce n’est certainement pas un être humain’’, dit Greer, qui a été mis au courant des nouvelles recherches. Pour la majorité des scientifiques, en revanche, il est temps d’enterrer la controverse sur Ata à la lumière des nouvelles analyses. ‘’La thèse du pseudo-extraterrestre était faite d’arguments pseudo-scientifiques pour attirer l’attention des médias’’, estime le paléoanthropologue et anatomiste William Jungers, professeur émérite au Stony Brook University Medical Center. ‘’Cet article relaie ces hypothèses au rang des absurdités.’’
Les médecins qui traitent des enfants atteints de maladies osseuses génétiques rares pensent également que les archéologues et d’autres scientifiques peuvent être induits en erreur par des troubles génétiques qui causent des caractéristiques physiques inhabituelles. Par exemple, le généticien Fowzan Alkuraya rappelle la controverse entourant les ‘’hobbits’’, de petites créatures découvertes il y a 15 ans en Indonésie. Les scientifiques ne parviennent toujours pas à s’entendre sur la question de savoir si ces êtres minuscules sont des cousins de l’Homme moderne ou s’ils sont simplement des êtres humains de taille inhabituellement petite.
‘’Cet article rappelle la nature exotique de nombreux troubles génétiques’’, explique Alkuraya, qui est généticien au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Riyad, en Arabie Saoudite. Tous les humains, y compris Ata, peuvent présenter de nombreuses mutations génétiques. Mais habituellement, une seule de ces mutations est facteur de maladie chez un enfant. Le cas de sept mutations génétiques est ‘’quasiment inconnu’’, dit Alkuraya, pour qui une ou deux des mutations ont probablement causé les problèmes de croissance d’Ata. Nolan n’est pas d’accord : ‘’Ce pauvre enfant a malheureusement lancé sept fois les dés.’’
Mais il serait difficile, sinon impossible, de décider quels composants génétiques d’Ata ont provoqué ces symptômes, tout simplement parce que les scientifiques n’ont aucune information sur les proches d’Ata. S’ils avaient en leur possession l’ADN des parents d’Ata, par exemple, ils pourraient vérifier quelles étaient les mutations d’Ata présentes chez sa mère et son père. Toutes les mutations génétiques présentes chez Ata qui étaient également présentes dans l’ADN de ses parents pourraient être récessives, puisque contrairement à Ata, ses parents ont vécu assez longtemps pour concevoir un bébé.
Mais même si personne ne sait rien de ses parents, Nolan pense que quelqu’un s’est occupé d’Ata avant sa mort il y a environ 40 ans. Il montre la façon dont le nouveau-né a été soigneusement posé à plat sur le sol, enveloppé dans une pochette en cuir. ‘’Ils ne l’ont pas simplement jeté ; c’était leur enfant’’, dit Nolan. Comme Jungers, Nolan veut maintenant voir Ata retourner au Chili pour qu’il puisse reposer en paix. ‘’Les gens ne devraient pas faire du trafic de corps humains en prétendant qu’il s’agit d’extraterrestres, dans un simple but financier’’, conclut Nolan. »
Erika Check Hayden est la directrice du programme de communication scientifique de l’Université de Californie à Santa Cruz.
6. Le crâne Starchild :
Le « crâne de Starchild » (Starchild Skull, littéralement « crâne d’enfant des étoiles ») est un crâne d’enfant de forme anormale.
L’origine du crâne reste un sujet majeur de débat. S’agit-il d’hydrocéphalie congénitale, ou faut-il faire intervenir un ADN ”étranger” ?
Les indigènes qui habitent la zone où les crânes ont été trouvés ont une vieille légende au sujet d’un prétendu « être des étoiles ».
Le crâne aurait été découvert dans les années 1930 par une jeune américaine lors de ses vacances au Mexique. Après le décès de cette femme au début des années 1990, le crâne est parvenu entre les mains de Ray et Melanie Young. Ceux-ci l’ont transmis en 1998 à Lloyd Pye, lequel a fondé en février 1999 le « Projet Starchild » qui vise à faire étudier le crâne anormal par des scientifiques et à faire connaître l’affaire dans les médias. StarchildProject.com est le Site de l’organisation de Lloyd Pye en faveur de l’origine extraterrestre du crâne.
Néanmoins, plusieurs maladies infantiles ont été évoquées pour expliquer la forme du crâne : hydrocéphalie, brachycéphalie, syndrome de Crouzon, holoproencéphalie, progéria. Plusieurs études ont été menées sur le crâne :
En 1999, un test ADN effectué par le laboratoire BOLD de l’université de Colombie Britannique a mis en évidence des chromosomes X et Y dans l’ADN du crâne, ce qui prouve qu’il s’agissait bien d’un garçon né de deux parents humains.
En 2003, des tests effectués par Trace Genetics ont permis de récupérer des échantillons d’ADN mitochondrial des deux squelettes, qui indiquent qu’il s’agit d’amérindiens et que le squelette normal trouvé dans la mine n’est pas celui de la mère du « Starchild ».
Il est aujourd’hui généralement admis qu’il s’agit du crâne d’un enfant humain souffrant d’une malformation congénitale et non d’un extraterrestre. (www.paranormal-encyclopédie.com)
II. Que penser des momies de Nazca ?
Evoquons un dernier dossier, celui des momies de Nazca :
On trouve, dans le n° 59 de Science et inexpliqué, de septembre-octobre 2017, une interview de Thierry Jamin à propos des momies aux particularités étranges exhumées dans le désert péruvien, non loin des célèbres agroglyphes de Nazca.
Un jour d’octobre 2016, un individu est venu sonner à la porte de Thierry Jamin, chargé d’un sac rempli de mystérieux paquets. Il y avait là un petit corps humanoïde d’environ 25 centimètres de long dont les traits ressemblaient à une créature venue d’un autre monde, une tête momifiée. Quelques jours après, fut découverte une main étrange comportant trois doigts d’environ 40 centimètres, dont certains os et ligaments étaient entourés de mystérieux anneaux métalliques.
En novembre 2016, Thierry Jamin a décidé avec son équipe de lancer des recherches pour déterminer si ces ”objets biologiques” étaient réels, ou s’il s’agissait d’une fraude.
Un pilleur de tombe que Thierry Jamin a appelé ”Mario” a montré d’autres ”objets” : une tête de créature type extraterrestre ”petit Gris”, des mains à trois doigts contenant des ”implants” métalliques, des cerveaux, ainsi que des corps entiers, comme celui d’un petit humanoïde de 38 centimètres de long.
En mars 2017, ”Mario” a présenté à Thierry Jamin le corps complet d’un être type ”petit Gris” de 60 centimètres. Quelques semaines après, ”Mario” a présenté ”Josefina”, qui mesurait 58 centimètres de long et qui avait trois ”œufs” dans son abdomen, ce qui en faisait une espèce apparentée aux reptiles, apparemment sexuée. ”Josefina” avait une plaque de métal au niveau de la poitrine, ainsi qu’une sorte de ”vagin” horizontal entre les jambes. Ses mains et ses pieds étaient pourvus de trois doigts.
A la même époque, ”Mario” a montré un hybride entre un ”petit Gris” et un humain, dont la taille avoisine 1 mètre 68. Cet être momifié en position foetale a été appelé ”Maria”.
Puis il y a eu ”Victoria”, toujours de type ”petit Gris”, en position assise, dont la peau bien conservée rappelle par sa consistance celle des lézards.
Enfin, ”Mario” a montré un bébé âgé de quelques mois qui montrait les mêmes particularités anatomiques que ”Maria”. Le journaliste mexicain Jaime Maussan lui a donné le nom de ”Wawita”, ce qui signifie ”bébé” en langue quechua.
En se basant sur les conclusions des études faites (radiographies, IRM…), Thierry Jamin considère qu’il s’agit bien d’organes et de corps biologiques, qui ont vécu à un moment donné de l’Histoire, ces corps et organes étant anciens, voire très anciens. Aucun indice d’une fraude ”n’a encore été détecté”.
Si cette affaire relève du canular, la seule motivation de ”Mario” et de ses complices serait l’argent. Néanmoins, dit Thierry Jamin, on l’imagine assez mal inventer une histoire improbable de ”momies extraterrestres” alors que ses trafics de matériel précolombien sont déjà très lucratifs.
Bien sûr, les critiques n’ont pas fait défaut. On a dit que la tête de ”Maria” serait celle d’un chimpanzé, que ses mains et ses pieds auraient été fabriqués à partir d’organes de phoque ou d’otarie. Pour d’autres individus, les ”petits Gris” auraient été fabriqués de toutes pièces grâce à une imprimante 3D ! En France, des spécialistes ont estimé que les crânes des plus petites momies étaient ceux d’un chat. (11)
C’est en novembre 2018 qu’a eu lieu à Lima – avec une retransmission en France via Nuréa TV – l’annonce des résultats des analyses initiées par l’équipe Alien Project, une conférence de presse ayant été programmée suite à ces annonces.
On trouve notamment dans un numéro du magazine Ikaris l’évocation de ces résultats… S’agit-il réellement de créatures étrangères à notre espèce ?
Dans le numéro 12, de décembre 2019-janvier 2020, de la revue Ikaris, on apprend qu’un nouvel examen a été réalisé en France sur des échantillons issus des momies tridactyles de Nazca et fournis par l’Institut Inkari Cusco. Dans le cadre de l’Alien Project, cinq prélèvements de différentes parties du corps des momies retrouvées sur le site de Nazca (Pérou) ont fait l’objet d’un examen, les analyses sur des fragments momifiés ayant été conduites à l’Institut de Recherche Dupuy de Lôme à Vannes. C’est Olivier Sire, expert près la cour d’appel de Rennes en analyses physico-chimiques, biologiques, et dans les industries agroalimentaires, qui a été en charge de cette étude en collaboration avec Alien Project. L’examen a montré que les échantillons sont issus de matière organique fortement déshydratée. On ne peut donc pas parler de l’utilisation d’imprimantes 3 D ou de matières végétales qui auraient pu servir à reconstituer les corps des momies. Il n’y a donc pas de fraude détectée sur Maria, Victoria et les mains analysées. Le physicien américain Michio Kaku (spécialiste de la théorie du champ des cordes) s’est dit très intéressé pour enquêter sur l’ADN des momies tridactyles. (12)
III. Quel type de preuve ?
De quelle nature pourrait être la véritable preuve extraterrestre tant attendue ?
Trois pistes sont à envisager :
Nous avons d’abord le processus dit de divulgation (”cosmique”) – Il existe divers activistes en faveur de la divulgation sur la réalité de la présence extraterrestre : outre le Paradigm Research Group mené par Stephen Bassett, il y a notamment Steven Greer et Michael Salla.
Depuis longtemps, Michael Salla parle de divulgation imminente, comme en atteste par exemple cette citation extraite de mon texte intitulé OVNIs : la Divulgation n’aura pas lieu, sur le présent site Web :
« Obama a présidé le 24 septembre dernier une réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU sur la non-prolifération nucléaire et le désarmement. Il a démontré à cette occasion sa stature internationale.
L’attribution du Prix Nobel de la Paix est venue renforcer sa légitimité. Barack Obama a maintenant les moyens de jouer un rôle déterminant au plan mondial et doit pouvoir procéder à la Divulgation. Il pourrait en faire l’annonce peu après le 10 décembre 2009, date de son discours de réception du Prix Nobel. » (M. Salla, source : www.ovnis-usa.com)
A chaque nouveau président (y compris avec Donald Trump), Michael Salla espère ainsi ou ”prévoit” la Divulgation, mais c’est toujours ”partie remise”… Voici ce que j’ai écrit dans mon texte :
« Certains défenseurs de la présence extraterrestre sur notre planète sont convaincus que l’existence de nos visiteurs va être révélée par ”les gouvernements”. C’est ce qu’on appelle ”la Divulgation”.
Ainsi que je le mentionne aussi dans mon texte (même rubrique) : ”OVNIs, Présidents américains et politique” (dans le passage consacré à Barack Obama), je ne crois pas du tout que cette ”Divulgation” va se produire. Ceux qui le pensent ont le droit de rêver, mais il faut, à mon sens, être très naïf pour s’imaginer que ”les gouvernements” (notamment le gouvernement américain) vont tout à coup révéler qu’on a caché au public, depuis des décennies, la présence, sur notre planète, de visiteurs galactiques ! ”Oui, désolés, on vous a raconté des bobards, à propos de Roswell, avec les ballons Mogul et les mannequins”, etc. Les politiciens et les militaires ne sont pas suicidaires à ce point. »
Puis nous avons eu les déclarations extraordinaires de certains ”dénonciateurs” à propos de présumés programmes spatiaux secrets (qui n’utiliseraient évidemment pas les ”pétaudières” de la NASA ou du milliardaire Elon Musk)… Bien sûr, là encore, Michael Salla nous parle de ”divulgation imminente”. Sauf que ”l’imminence” s’allonge d’année en année… Corey Goode parle de ”divulgation totale” et de ”divulgation partielle”. Pour ma part, je ne crois pas du tout à la ”divulgation totale” (car ce serait du ”très lourd” et donc du ”très déstabilisant” pour beaucoup de monde !). Vu l’ampleur des révélations (telles qu’on les trouve notamment dans les livres de Michael Salla sur les programmes spatiaux secrets), il n’est pas sérieusement envisageable que tout cela puisse être mis ”sur la voie publique”… Quant à la ”divulgation partielle” (à ne pas confondre avec les observations de pilotes rendues publiques par le Pentagone fin 2017), qui consisterait à reconnaître une présence extraterrestre sans pour autant ”entrer dans les détails” (lesquels seraient extrêmement déstabilisants pour énormément de gens), on ”attend” toujours…
Sur Internet, David Wilcock a interrogé Emery Smith qui prétend avoir autopsié environ 3000 différents types d’humanoïdes extraterrestres !
Que penser des révélations ”fracassantes” de ”dénonciateurs” comme Michael Relfe, Randy Cramer, Corey Goode, William Tompkins (je parle quelque peu des présumés programmes spatiaux secrets dans un chapitre du tome IV de Civilisations extraterrestres : Rencontres extraterrestres et êtres hautement évolués) et Emery Smith ? Pour ma part, ma position à leur égard est celle de la ”neutralité bienveillante” : peut-être que c’est vrai, peut-être que c’est faux (dans ce cas-là, s’agit-il de ”fausses mémoires” implantées ou de mythomanes ?). Sur Internet, certaines personnes (comme Laura Marie) parlent à ce propos de ”divulgation cosmique”. C’est aller un peu vite en besogne car ces ”informations” ne sont connues que d’un nombre limité de personnes (les grands médias n’en parlent évidemment pas) et que les ”dénonciateurs” qui en font état n’apportent aucune preuve de leurs allégations (tout simplement parce qu’ils n’ont pas ces preuves ou qu’on ne veut pas les leur donner). Peut-être sont-ils sincères, peut-être non… En réalité, la véritable divulgation se sera produite lorsqu’on aura vu (on va attendre encore longtemps !) l’annonce de la présence extraterrestre dans tous les médias, y compris, en France, sur France 2, France 3 (entre autres), suite à des déclarations de politiciens et à la publication de documents mis à la disposition du public ! Voilà ce que serait vraiment la ”divulgation”… On n’est pas prêt de la voir. J’ai d’ailleurs rédigé sur mon site Web, bien avant les fantastiques ”révélations” de Randy Cramer, Corey Goode, etc., un texte intitulé : OVNIs : la ”Divulgation” n’aura pas lieu. Et des années après ce texte, on l’attend en effet toujours… Voici ce que j’écrivais :
« Je le répète : il n’y aura pas de ”Divulgation”, la balle étant dans le camp de nos visiteurs. C’est à eux de se manifester officiellement (en faisant notamment un petit ”show” au-dessus de nos grandes villes) et de mettre ainsi un terme à notre quarantaine par rapport aux autres sociétés galactiques. Tant que cet événement mondial ne se produira pas, il ne faudra rien espérer de la part des responsables politiques… »
La deuxième possibilité serait la découverte d’un artefact extraterrestre – Ce qui contraindrait les scientifiques et les médias à reconnaître la présence extraterrestre. Dans Le livre des prophéties (éditions Le Temps Présent, 2011), je fais un parallèle entre plusieurs sources convergentes :
Selon Jean d’Argoun, les corps non décomposés d’Adam et d’Eve se trouvent en une crypte, à quinze mètres sous la caverne de Machpelach près d’Hébron, sur les rives de la mer Morte, cette crypte recelant aussi des appareillages complexes. (Un examen attentif de ce site était censé avoir lieu vers 2000.) (13)
On fera évidemment le parallèle avec plusieurs éléments censés être codés, selon Michael Drosnin, dans le texte biblique : arche de fer, code de la vie et ADN, un humain près de là dans une crypte (à Lisan). (14)
De plus, Adama (le grand prêtre de la cité souterraine de Telos), canalisé par Aurelia Louise Jones, a fait cette prédiction :
« Dans la région de la mer Morte, un monolithe enterré depuis longtemps par vos alliés et amis des étoiles, en vue des changements terrestres, sera découvert à votre profit. » (15)
Mais là aussi, on attend toujours.
En 2019, j’ai fait la connaissance d’un médium qui reçoit des messages en écriture automatique. Il m’a montré le texte – tel qu’il a été reçu en écriture automatique – du tome II qu’il était en train d’écrire, et lors de sa première conférence fin novembre 2019 j’ai eu entre les mains, avec les autres participants, deux cahiers rédigés des messages émanant de Jésus. Archambo, Le testament de Dieu, tome I, Edilivre, 2018. Il m’a dit qu’il est fait référence, dans le tome II, à la future découverte d’un artefact extraterrestre…
La troisième possibilité est celle d’un contact officiel d’une ethnie extraterrestre avec l’humanité – Diverses sources ”extraordinaires” ont annoncé ce contact à des dates plus ou moins précises, et à chaque fois rien ne s’est produit (comme, d’ailleurs, pour d’autres événements d’ampleur planétaire). Je donne quelques exemples de ces prédictions ratées dans un chapitre de mon deuxième livre : Le livre des prophéties (éditions Le Temps Présent, 2011). Même des sources par ailleurs parfaitement fiables sur bien d’autres points se sont plantées en annonçant un contact extraterrestre daté. Ainsi, la Pléiadienne Soria, canalisée par la channel française Régine Fauze, avait déclaré, dans un ouvrage publié en 2002, que l’année 2012 correspondait à la fin de la quarantaine (rupture de tout contact officiel avec les autres planètes). Il ne nous restait, disait-elle, que dix années pour se préparer à la réintégration dans le corps communautaire des humanités résidant sur les autres planètes. Les grands Sages (extérieurs à notre planète) ont calculé que l’année 2012, déjà retenue par les Maîtres mayas, serait appropriée pour la cessation de la quarantaine. (16) Hélas… De même, Daniel Meurois avait reçu dans les années 1970 l’information, de son guide extraterrestre extracorporel, donc lors d’une sortie hors du corps, que les premières années du vingt-et-unième siècle verront l’arrivée d’êtres venus des étoiles. Ceux-ci « s’uniront aux Terriens, renouvelant ainsi le geste » des Elohim bibliques. (17) Hélas, au moment où j’écris, les premières années du vingt-et-unième siècle sont passées… et il ne s’est rien passé de tel. Et il y a aussi Babaji, ”l’immortel yogi de l’Himalaya”, qui, dans un livre publié en 1992, avait annoncé à Daniel Meurois et Anne Givaudan, lors d’une sortie hors du corps, que des retrouvailles, des réconciliations, d’origine extraterrestre, nous attendaient « à la fin de ce siècle » (le vingtième siècle). Attendez-vous, disait-il, « à de proches retrouvailles avec non pas des extraterrestres, mais avec certains de vos grands frères ». « Ce sera beau…» (18) Malheureusement, la « beauté » ne fut pas au rendez-vous !
Néanmoins, comme je le relate dans Prophéties pour les temps nouveaux (éditions Le Temps Présent, 2014) et dans un chapitre de Rencontres extraterrestres et êtres hautement évolués (tome IV de Civilisations extraterrestres), les Maîtres ascensionnés Arten et Pursah ont annoncé à Gary Renard (il s’agit de rencontres physiques et non de channeling) que durant le vingt-et-unième siècle il y aura un contact extraterrestre et qu’on découvrira que la planète Mars a été habitée. Voici ce que dit Pursah dans Les vies où Jésus et Bouddha se connaissaient, un livre de Gary R. Renard paru aux éditions Ariane en 2017 :
« La planète Mars sera colonisée, et plus rapidement que ne le pensent les gens. Nous maintenons notre prédiction selon laquelle on y découvrira les vestiges d’une ancienne civilisation intelligente. Plus tard, on en découvrira une autre. Il faudra toutefois un certain temps avant que l’on reconnaisse que l’une de ces civilisations était humaine. Une espèce extraterrestre entrera en contact avec vous. » (19)
(Pour la planète Mars, voir mon chapitre : La planète Mars a été habitée, dans le tome I : Mondes habités et contactés, JMG éditions, 2016.)
On a beaucoup parlé, sur Internet, d’une prédiction du célèbre médium brésilien Chico Xavier (décédé en 2002) qui avait annoncé que s’il n’y avait pas de troisième guerre mondiale dans les 50 ans après l’alunissage en juillet 1969, ce serait la porte ouverte à un contact extraterrestre officiel. La Folha Espírita (Le journal spirite) de mai 2011 rapporte en effet une révélation faite en 1986, par le médium Francisco Cândido Xavier, sur le futur réservé à la planète Terre et à tous ses habitants. La révélation a été faite à son ami et médium Geraldo Lemos Neto… On lit qu’à l’occasion de l’alunissage de juillet 1969, Jésus-Christ avait convoqué une réunion pour discuter de l’avenir de notre planète.
« Notre Seigneur accordait un moratoire de 50 ans sur la société terrestre, pour commencer au 20 juillet 1969 et, par conséquent, se terminer en juillet 2019.
(…)
La face de la Terre devrait éviter à tout prix l’appel d’une troisième guerre mondiale. Selon la délibération du Christ, si et seulement dans ce cas, si les nations de la Terre, au cours de cette période de 50 ans, apprennent l’art de la convivialité et de la fraternité en évitant la destruction par la guerre nucléaire, le monde terrestre serait enfin admis dans la communauté planétaire du système solaire comme monde de régénération. »
Nos ”frères venus d’autres planètes plus avancées” pourront se présenter librement et collaborer ouvertement avec nous « en nous offrant de nouvelles technologies jusqu’ici inimaginables à notre stade actuel de développement scientifique ».
De plus, nous allons « fabriquer des dispositifs qui vont nous faciliter le contact avec les zones désincarnées, rendant ainsi possible nos conversations tant désirées avec les êtres chers qui sont allés à la tombe ».
« En bref, ce sera un monde nouveau, une Terre nouvelle, une étape glorieuse de spiritualisation et de beauté pour le destin de notre planète. » (Source : www.medium-guerisseur.info)
Le fait qu’il n’y a point eu de troisième guerre mondiale durant les 50 ans écoulés depuis juillet 1969 permettrait donc un contact extraterrestre effectif. Je considère qu’il faudrait, pour que cette prédiction puisse être considérée comme valide, que ce dernier se produise dans les années 2020, donc dans une période de temps pas trop éloignée de la supposée date-clé de juillet 2019…
Alain Moreau
Références :
1. Science et inexpliqué, n° 72, novembre-décembre 2019, p. 29.
2. Science et inexpliqué, n° 72, novembre-décembre 2019, p. 30-31.
3. Science et inexpliqué, numéro 69, mai-juin 2019, p. 6.
4. Science et pseudo-sciences, n° 326, octobre-décembre 2018, p. 40.
5. Science et inexpliqué, n° 2, mars/avril 2008, p. 10-17.
6. Michael E. Salla, Programmes spatiaux secrets et Alliances extraterrestres, tome 1, éditions Ariane, 2016, p. 250, 256-257.
7. Drunvalo Melchizédek, L’ancien secret de la Fleur de vie, tome 2, éditions Ariane, 2001, p. 335-336.
8. Ikaris, n° 12, décembre 2019-janvier 2020, p. 14-20.
9. Science et inexpliqué, n° 57, mai-juin 2017, p. 48-49.
10. Janlou Chaput, Futura-Sciences, 12 mai 2013 ; Parasciences, n° 89, juin 2013, p. 73-74.
11. Science et inexpliqué, n° 59, septembre-octobre 2017, p. 42-47.
12. Ikaris, n° 12, décembre 2019-janvier 2020, p. 8-10.
13. Jean d’Argoun, Issahâ, la Lumière qui vient, éditions Guy Trédaniel, 1997, p. 73-74.
14. Michael Drosnin, La Bible : le code secret II, éditions Robert Laffont, 2002, p. 47-49, 99-117, 140-153, 177-190, 215-223, 251- 253, 255-257.
15. 2007. Le retour de la Lumière, éditions Ariane, 2006, p. 61.
16. Soria, Voyage, éditions Ariane, 2002, p. 76.
17. Anne et Daniel Meurois-Givaudan, Récits d’un voyageur de l’Astral, éditions Arista, 1983, p. 149.
18. Anne et Daniel Meurois-Givaudan, Wésak, éditions Arista, 1992, p. 155-156.
19. Gary R. Renard, Les vies où Jésus et Bouddha se connaissaient, éditions Ariane, 2017, p. 180.
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