Des scientifiques affirment que les extraterrestres pourraient littéralement avoir besoin de se catapulter si l'attraction gravitationnelle de leur planète était trop forte. Ce serait le seul moyen possible pour que leurs fusées puissent sortir dans l'espace.
Pour les humains sur Terre, il est relativement facile de sortir dans l'espace car l'attraction gravitationnelle de notre planète n'est pas exceptionnellement forte.
Cependant, sur les super-Terres, des planètes qui sont semblables aux nôtres mais beaucoup plus grandes, l'attraction gravitationnelle serait beaucoup plus importante, rendant bien plus difficile l'exploration spatiale.
Les planètes autour d'autres étoiles avec des conditions similaires à la Terre peuvent être d'une masse jusqu'à 10 fois supérieure à la notre.
La NASA a déjà découvert ces super-Terres. Si ces dernières se trouvent dans une zone habitable autour de leur étoile, elles pourraient être extrêmement bien adaptée à la vie parce que leur forte attraction gravitationnelle pourrait être le résultat d'une épaisse atmosphère qui protégerait toute la vie sur la planète des rayons cosmiques particulièrement nocifs.
Mais il serait difficile pour une civilisation intelligente vivant sur ces planètes de lancer des fusées car l'attraction gravitationnelle rendrait presque impossible cette opération.
C'est pourquoi un groupe de scientifiques a proposé une solution potentielle. Ils affirment qu'ils pourraient utiliser une « catapulte » pour se soustraire à cette attraction gravitationnelle.
La proposition impliquerait une grande attache, mesurant des centaines de miles de long, mis en orbite autour de la planète.
Au fur et à mesure que l'attache tournerait, une extrémité s'approcherait lentement du sol au fur et à mesure qu'elle se déroulerait.
Une fusée volerait alors à quelques kilomètres dans le ciel pour s'attacher à celle-ci et le câble commencerait à défiler vers le haut, propulsant la fusée vers l'espace.
Alex Howe, astrophysicien à l'Université du Michigan à Ann Arbor, et auteur principal de l'étude, a déclaré : « Ma première réaction quand j'ai entendu parler de [l'attache spatiale] c'était : 'Il n'y a aucun moyen pour que cela fonctionne'. »
« Ensuite, j'ai fait les calculs, et j'ai été surpris par la quantité de carburant et d'énergie que cela permettrait d'économiser. »
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