Avec le témoignage des gendarmes, les enquêteurs du Geipan ont reconstitué l'observation du 1er juin 2014 (© Photo Geipan).
« Nom de Dieu ! Qu’est-ce que c’est que ça ? »
Deux secondes pour une éternité.
Dimanche 1er juin 2014, des gendarmes effectuent une patrouille de surveillance zone du Piquet, à Étrelles.
« Il fait nuit. Les conditions météorologiques sont bonnes, le ciel est étoilé, le croissant de lune ne se trouve pas dans notre champ visuel. Le vent est faible, il n’y a pas d’orage ni de pluie »,
raconte un témoin à l’époque.
« Il s’est évanoui dans la nature en un millième de
seconde »
Cette patrouille de routine ne se passe pas comme prévu.
Il est 23 h 07.
« Soudain, depuis l’habitacle, à travers le pare-brise, nous observons dans le ciel au-dessus de notre véhicule une masse sombre stationnaire à environ 1 000 mètres d’altitude »,
livre-t-il à ses collègues le lendemain à l’aube.
Aujourd’hui encore, il se souvient de chaque détail.
« J’étais conducteur du véhicule. Mon collègue l’a vu arriver de la droite. Moi, je l’ai vu uniquement lorsqu’il était au-dessus de nous. »
« On allait s’exposer aux moqueries »
Qu’est-ce que c’était ?
« J’ai d’abord pensé qu’il s’agissait d’un aéronef mais cet objet se déplaçait à une vitesse incroyable en provenance de l’ouest et en direction de l’est, témoignait-il encore en 2014. L’objet volant a encore accéléré et a changé de trajectoire. »
Avant de disparaître brusquement.
« A une vitesse ahurissante et dans un silence de mort »,
« comme s’il s’était évanoui dans la nature en un millième de seconde ».
Selon lui, cette masse,
« approximativement de la taille de deux véhicules Renault Espace »,
masquait les étoiles.
« Même mon épouse n’est pas au courant »
Aussitôt, un dilemme se dresse devant les deux militaires.
« Devait-on en parler ? Car on allait s’exposer aux moqueries. » Ils contactent finalement le Geipan.
« Ils nous ont interrogés séparément. Autour de moi, j’en ai très peu parlé. Même mon épouse n’est pas au courant ! »
Avec le recul, le gendarme n’explique toujours pas ce qu’il a vu.
« Nous avions demandé à un responsable de l’entreprise Thales si leurs caméras extérieures avaient pu filmer la scène. Mais cela n’avait rien donné.
Aujourd’hui, je reste sceptique parce que je suis quelqu’un de très terre à terre. Oui, j’ai vu un ovni. Mais je n’ai jamais parlé d’extraterrestres.
Pour moi, il s’agit d’un phénomène scientifique encore non défini, qu’on pourra peut-être expliquer dans plusieurs centaines d’années. »
Ont-ils confondu avec un météore ?
En tout cas, une chose est sûre. Il ne s’agissait pas d’un météore. Le passage d’un météore a bien été enregistré le jour dit, précisément à 23 h 12 mn 30 s heure locale.
Mais cela correspond mal avec le phénomène aérospatial non identifié d’Étrelles. A la fois dans l’espace et dans le temps.
En conclusion, le Geipan persiste et signe :
« Il s’agit d’un PAN (phénomène aérospatial non identifié) observé par deux témoins de grande fiabilité, dans des conditions d’observation idéales. »
Un cas classé D1 car inexpliqué.
35370 Étrelles
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