La NASA a annoncé mardi la découverte de 1.284 exoplanètes grâce au télescope spatial Kepler, doublant le nombre de celles déjà confirmées et accroissant l'espoir de trouver une planète sœur de la Terre susceptible d’abriter de la vie organique.
"Ceci nous donne l'espoir que, quelque part autour d'une étoile similaire à notre Soleil, nous finirons par découvrir une planète sœur de la Terre", a affirmé Ellen Stofan, responsable scientifique de la NASA
Dans ce nouveau groupe d'exoplanètes confirmées, près de 550 pourraient être rocheuses comme la Terre.
Neuf de ces planètes sont en orbite autour de leur étoile dans une zone dite habitable, ni trop loin, ni trop près, où la température permet à l'eau d'exister à l'état liquide et où la vie pourrait se développer.
On compte ainsi désormais 21 exoplanètes qui appartiennent à ce groupe exclusif où la vie serait potentiellement possible.
"Ces travaux vont permettre à la mission Kepler d'atteindre son plein potentiel en fournissant une compréhension plus profonde d'un grand nombre d'étoiles ayant en orbite des planètes de la taille terrestre potentiellement habitables", explique Natalie Batalha, une scientifique de la mission Kepler au centre de recherche Ames de la Nasa en Californie, un des principaux auteurs de ces avancées.
"Ces informations sont nécessaires pour concevoir de futures missions en quête de mondes habitables", ajoute-t-elle.
"Avant le lancement de Kepler nous ne savions pas si les exoplanètes étaient rares ou abondantes et maintenant il semblerait qu'il pourrait y avoir plus de planètes que d'étoiles, pointe de son côté Paul Hertz, directeur de la division d'astrophysique de la NASA.
"Ces informations guideront les missions nécessaires pour savoir si nous sommes seuls ou pas dans l'Univers", précise-t-il.
Le télescope Kepler, une mission de 600 millions de dollars lancée en 2009, a scruté 150.000 étoiles dans la constellation du Cygne jusqu'en 2013 pour trouver des signes de planètes en observant leur ombre quand elles passaient devant l'astre.
A partir de 2018, la NASA utilisera le successeur de Kepler, le "Transiting Exoplanet Survey Satellite"(TESS) qui, rappelle l'АFР, va scruter pendant deux ans 200.000 des étoiles les plus brillantes dans notre voisinage cosmique en quête notamment de planètes de taille terrestre.
Les images suivantes ont été extraites de la conférence de presse de La NASA.
Les participants à cette conférence ont été les suivants :
- Paul Hertz, directeur de la division d'astrophysique au siège de la NASA à Washington
- Timothy Morton, chercheur associé à recherche à l'Université de Princeton dans le New Jersey
- Natalie Batalha, scientifique de la mission KEPLER au Centre de recherche de la NASA à Moffett Field, en Californie
- Charlie Sobeck, manager de la mission KEPLER.
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