Ovni violet au-dessus de Kennewick, Washington, Sept. 2014

D'après Wikipédia lcomplexe nucléaire de Hanford

situé le long du fleuve Columbia au centre-sud de l'État de Washington, a connu plusieurs dénominations (Hanford Works, Hanford Engineer Works, Hanford Nuclear Reservation, HNR ou Hanford Project).

Ce site, aujourd'hui contrôlé par le département de l'Énergie des États-Unis (DoE), est devenu en 1996 le plus grand site de stockage de déchets nucléaires (disent ERDF1 et Hanford Challenge2) des États-Unis (220 000 m³ environ, soit (au début du xxie siècle) 1/3 de tous les déchets radioactifs du pays3 avec également dans le sud du site, entre la Yakima River et le fleuve Columbia qui se rejoignent dans cette zone, plusieurs centres de stockage de déchets et sources radioactives ne provenant pas du DoE et ayant pour origine Framatome ANPPN serviceAllied Technology Group Corporation et Perma Fix). La grande quantité de déchets radioactifs présente sur ce site est due au fait qu'il est aussi un ancien complexe industriel militaire construit (en 1943 en bordure de la ville de Hanford, déménagé pour l'occasion) initialement destiné au projet Manhattan pour lequel il a abrité le réacteur B, premier réacteur nucléaire au monde destiné à produire du plutonium de qualité militaire4 pour la première bombe nucléaire, qui fut testée lors de l'essai atomique Trinity, et pour « Fat Man », la bombe utilisée lors dubombardement de Nagasaki au Japon.

D'abord ultra-secrète, cette production s'est poursuivie 46 ans sous le contrôle du Département de la défense, pour le compte du gouvernement fédéral des États-Unis et de l'armée. Or « le processus de fabrication du plutonium est extrêmement «inefficace» ; une énorme quantité de déchets liquides et solides est générée pour une très petite quantité de plutonium produite ». De plus, après arrêt de la production, « les installations et infrastructures associées à la mission de défense de Hanford doivent également être désactivées, désaffectées, décontaminés et démolies ». C'est le plus grand chantier de décontamination et démantèlement au monde, qui mobilise aujourd'hui selon le DoE environ 11 000 employés (notamment du groupe AREVA5.. ) alors que le nombre d'ouvriers n'a jamais dépassé 50 000 durant la construction6.

Lors de la guerre froide, le site a accueilli neuf réacteurs nucléaires et cinq complexes de traitement du combustible usé supplémentaires, pour produire plus de plutonium pour la plupart des 60 000 ogives de l'arsenal nucléaire américain7. Les scientifiques du complexe ont alors réalisé de nombreuses percées et avancées technologiques, mais avec des procédures de sécurité et de traitement des déchets radioactifs qui se sont rétrospectivement révélées insuffisantes. Depuis les années 1970, et après déclassification d'une partie des archives8, on sait que les activités du site de Hanford ont libéré de grandes quantité de gaz et de matières radioactivesdans l'air, les sols et la rivière Columbia, menaçant la santé des riverains et l'écosystème9.

Les réacteurs militaires sont stoppés depuis la fin de la Guerre froide, mais ils ont généré 204 000 m3 de déchets de haute activité qui demeurent sur le site10, ce qui représente les deux-tiers du volume de déchets de haute activité du pays11 qui avec les déchets du début du démantèlement (qui devrait durer plusieurs décennies) font de ce site le site nucléaire le plus pollué des États-Unis12,13. Hanford abrite encore la centrale nucléaire Columbia et de nombreux centres de recherche et développement tels que le Pacific Northwest National Laboratory et le LIGO.


On peut supposer que les extraterrestres surveillent cette centrale et les risques de fuites radioactives avec ses effets sur le public, qui sont encore visibles aujourd'hui. 

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